17 août 2010 – 17 août 2014. Quatre (04) ans que Pierre Urbain Dangnivo, haut cadre de l’administration au Ministère des Finances, originaire de Sè dans la commune de Comè, disparaissait sans trace. Hier, dimanche 17 août 2014, des cultes ont été célébrés dans différents coins du pays dans l’espoir de le retrouver vivant. Au moins, trois temples ont accueilli ces différentes messes. Il s’agit de l’église Saint Jean de Cotonou, et celles de Sè et d’Akodéha dans la commune de Comè. Dans l’ensemble, parents, amis et collègues du disparu se disent toujours optimistes de le retrouver. Pour eux, ces cultes ne sont pas des célébrations de deuil pour Dangnivo, mais plutôt pour que la vérité puisse triompher et ramener leur fils et ami vivant. Pour le secrétaire général de la Fédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Fesyntra-Finances), Laurent Mètongnon, « le peuple n’attend que le principal témoin dont a parlé récemment le procureur de la république ». Pour lui, l’objectivité du dossier appelle l’arrestation de ce principal témoin afin que les Béninois puissent se situer. En outre, il met en garde le gouvernement et les acteurs impliqués dans cette affaire. Par ailleurs, il affirme être inquiet eu égard à l’allure que prend le dossier parlant de la gestion des émoluments du disparu. Ainsi, Laurent Mètongnon dénonce le gouvernement qui a fait suspendre le salaire de ce fonctionnaire. « Pourquoi, le type n’est pas décédé et on met la main sur son salaire empêchant ses enfants de survivre », a-t-il déclaré. Il exige que des dispositions soient très vite prises afin de permettre aux enfants de survivre en attendant le retour de leur père. Tous les regards sont donc tournés vers la justice béninoise qui doit mettre au clair ce dossier.