Certains agents du Tribunal de première instance (Tpi) de Lokossa rencontrés hier matin n’approuvent pas la levée de la motion de grève par l’Unamab et le Syntrajab sans qu’ils n’obtiennent les revendications, alors qu’au centre hospitalier départemental (Chd) de Lokossa, les agents ont déclenché un mouvement de débrayage mais avec un service minimum. « Je ne vois pas le bien-fondé de cette suspension parce qu’on n’est pas satisfaite », a déclaré Lidvine Adéchy rencontrée à son poste au Tribunal de Lokossa.
Dans le même sens, Norbert Bessan, intérimaire du greffier en chef, a confié qu’il n’est pas d’accord avec la manière dont leurs responsables syndicaux ont levé cette motion, puis qu’ils sont en vacances judiciaires. A en croire la Secrétaire particulière du procureur, cette levée ne se sent pas sur le terrain car cela coïncide avec les vacances judiciaires. Par ailleurs, au Centre hospitalier
départemental (Chd) de Lokosa, les agents de santé ont observé avec service minimum, la motion de grève lancée par leurs responsables syndicaux. C’est le constat que nous avons fait après avoir sillonné les pavillons dudit centre. « Ici, la grève est suivie avec un service minimum, c’est-à-dire les urgents internés ont droit aux soins, alors que les malades externés mais urgents ne sont pas reçus », nous a déclaré Camille Noudéhou, agent de la chirurgie.