Le mot d’ordre de grève de 72 heures avec tacite reconduction, annoncé par l’Intersyndicale des ressources humaines de la santé (Irhs), est rentré hier dans sa phase active.
Dans la plupart des hôpitaux parcourus à Cotonou et environs, l’affluence habituelle n’était pas au rendez-vous.
Des blocs opératoires aux services de pédiatrie en passant par les services d’accueil et autres, les bureaux sont inoccupés et les portes fermées. Pour le Coordonnateur Irhs, Adolphe Houssou, le mot d’ordre a été largement suivi.
« On se réjouit du fait que les militants aient entendu le mot d’ordre et l’aient suivi. Pour ce début, nous pouvons affirmer qu’il est suivi à 80% », a ajouté Vincent Ehoulé, Membre Irhs. Selon le Sg/Syntra-Homel, Maxime Assogba, cette grève est observée sur toute l’étendue du territoire national.
« Cette grève concerne également le personnel administratif et paramédical, qui depuis un certain temps est marginalisé par les ministres du gouvernement. Il s’agit d’un nombre important de travailleurs qui ne bénéficient pas du reversement et qui, aujourd’hui sont sans salaire depuis 13 mois.
Il y a également la prime de logement », a-t-il déclaré. A en croire Adolphe Houssou, les militants ont décidé d’aller jusqu’au bout.
« Si on nous dit de laisser le mouvement, nous ne le pouvons pas, parce qu’il n’y a pas eu de dialogue », a-t-il dit.
Si certains travailleurs ont observé le mot d’ordre, d’autres par contre sont au poste.
Selon eux, la grève s’observe, mais ils s’occupent uniquement des malades hospitalisés pour assurer le service minimum.