Jean-Paul Monchau, ambassadeur de France près le Bénin, a reçu mardi 29 janvier à sa résidence, des professionnels des médias membres de l’Amicale des journalistes pour la promotion de la coopération française et de la Francophonie (Ajcf). Avec en tête le président Afissou Anonrin, ces journalistes ayant bénéficié de formations de l’Ambassade sont allés présenter leurs vœux de la nouvelle année au Diplomate français.
« Bonne et heureuse année à la presse béninoise que nous suivons de près…Nous allons continuer à être attentif à ce que vous faites…Il est nécessaire d’aller vers le professionnalisme. C’est pour cela que nous faisons des formations à l’endroit des journalistes. On va continuer avec ces formations si possible l’étendre à d’autres médias, pourquoi pas les radios et télés… », a laissé entendre en retour en leur son excellence Jean-Paul Monchau. Cérémonie de présentation de vœux, mais actualité oblige, les membres de l’Amicale ont profité pour échanger sur des sujets au plan national et international avec le Diplomate.
Le tour d’horizon
La situation au Mali et la présidence 2012 de Yayi Boni à l’Union africaine sont entre autres sujets abordés. Après avoir expliqué l’objectif de l’opération Serval, l’ambassadeuril a salué le rôle déterminant qu’a joué le président Yayi Boni pour qu’on en arrive là. « Il a été excellent sur la question. En tant que président de l’Union africaine, il n’a jamais varié sa vision d’aller contre le terrorisme. Je pense qu’il faut lui rendre hommage », a-t-il déclaré. Jean-Paul Monchau a aussi reconnu les mérites du ministre des Affaires étrangères Nassirou Bako-Arifari à ses côtés. Il clarifie ensuite : « La France n’a pas vocation à rester longtemps au Mali. L’idée c’est de reconquérir certains territoires. Nous pensons que les différentes troupes africaines qui arrivent vont parvenir à prendre le flambeau, instaurer le dialogue, la démocratie et mettre enfin en place un dispositif électoral pour permettre aux Maliens de s’exprimer ». Et de préciser que la France est intervenue au Mali en toute bonne foi. « S’il n’y avait pas eu un appel, on n’y serait pas présent », a-t-il conclu. La rencontre a pris fin par une photo de famille. Mais avant, le Diplomate s’est vu remettre un présent par ses hôtes en signe de renforcement des liens de travail et d’amitié.