Qualifiés pour l’ultime tour des éliminatoires de la Can Cadets Niger 2015 après avoir éliminé les Aiglons du Mali, un plan de déstabilisation est orchestré pour faire perdre les Ecureuils Cadets du Bénin. Un curieux recours serait déposé à la Confédération africaine de football (Caf) sur une éventuelle tricherie sur l’âge des joueurs.
A qui profite une éventuelle suspension du Bénin par la Caf ?
A qui profite une éventuelle suspension du Bénin par la Confédération africaine de football ? Difficile de répondre à cette question. Mais une chose est certaine, des manœuvres auraient été orchestrées pour faire perdre au Bénin sa qualification pour l’ultime tour des éliminatoires de la Can Cadets Niger 2015. Pour avoir défait les Aiglons Maliens suite à une victoire (1-0) à l’aller à Porto-Novo et un nul (0-0) à Bamako, les Ecureuils Cadets ont décroché leur billet pour la double confrontation contre les Aiglons de Carthage de la Tunisie. Après cet exploit des Cadets Béninois, une folle rumeur fait désormais état de ce que le Mali aurait porté réserve contre le Bénin par rapport à certains joueurs dont les licences auraient été envoyées à la Caf. En effet, des 18 joueurs qui ont quitté Cotonou pour Bamako dans le cadre de ce match retour, 4 ont été disqualifiés par le Commissaire au match qui avait estimé qu’ils auront plus de 17 ans au démarrage de la phase finale à Niamey en 2015. Une situation qui avait handicapé l’équipe béninoise et le staff technique. Finalement, le Bénin a joué avec 14 joueurs et s’est qualifié.
Les clarifications de l’administration de la Fébéfoot
Contacté par les liens de la rédaction, le Secrétaire général de la Fédération béninoise de football, Bruno Brutus Dossou s’est inscrit en faux contre une quelconque réserve du Mali et en apporte les preuves que voici. « Officiellement, le Mali n’a jamais porté de réserve. Cela se fait avant le match, à la mi-temps ou juste à la fin. Le Commissaire au match invite les deux capitaines à prendre connaissance de la réserve. Ce qui n’a pas été le cas au Mali. Au contraire, c’est le Bénin qui a porté réserve contre une dizaine de joueurs maliens qui évoluent depuis des années en première division et qui physiquement ne peuvent avoir moins de 17 ans », a-t-il martelé. Selon le Sg de la Fbf, les Licences envoyées à la Caf proviennent du Bénin. « Nos sources d’informations nous ont révélé que ces Licences auraient été envoyées depuis Cotonou. Le joueur Parfait Arias Gadji ne figure pas sur la liste des 18 joueurs qui ont effectué le voyage de Bamako. Quant au joueur Agossoukpè Landry Sètounou né le 03/03/1994 à Savalou, régulièrement enregistré à la Fbf et dont la Licence est envoyée à la Caf, il porte un nom similaire que Agossoukpè Sètènou Landry né le 03/12/1998 à Monkpa qui a évolué à Bamako et dont la copie du passeport figure dans les archives de la Caf. Donc, deux personnes différentes. Alors, on déduit aisément qu’il s’agit d’une pure machination », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs mentionné que si tel était le cas, que la presse malienne aurait largement fait écho de cette réserve. « Si vous faites un tour de la revue malienne depuis le 02 août dernier, vous ne verrez nulle part où le sujet a été abordé. Ce qui suppose que des Béninois travailleraient contre leur pays. Heureusement que les noms des joueurs dont les licences sont envoyées à la Caf ne font pas partie de l’expédition », a-t-il conclu.
Après moi le déluge ?
Des Béninois travailleraient vraiment contre leur pays ? Des explications données par le Secrétaire général, on est loin d’imaginer que de telles pratiques continuent d’avoir droit de cité au Bénin. Pour un football qui est dans la tourmente et qui a déjà touché le fond suite à l’élimination des Ecureuils Seniors, faut-il en rajouter en demandant au Mali déjà éliminé de porter réserve ? Si cela est vraiment le cas, alors, que les « Mercenaires » cessent de déstabiliser et de jouer au « Après moi, le déluge ». Le vrai combat, c’est d’aider les actuels dirigeants à mieux organiser le football que de chercher à leur glisser des peaux de banane. Rendre service au football béninois, c’est le sortir de sa léthargie actuelle.