Les prochaines joutes électorales s'annoncent âpres pour les différentes chapelles politiques du Bénin. Celle de 2016 ne cesse d'attirer les attentions. A l'Union fait la nation (U.n) deux candidatures circulent déjà: il s'agit de celles de Emmanuel Golou et Eric Houndété. Les ténors de ce regroupement politique, vu leur mésaventure en 2011 prennent-ils déjà leurs responsabilités ou vont-ils passer par les primaires comme en France ou aux Etats unis? Pour l'heure, la confusion s'installe, car d'autres cadres de ce regroupement politique mettent l'accent sur l'union au sein de ce creuset.
Quelles stratégies la conférence des présidents de l'Union fait la nation (U.n) mettra-t-elle en place pour gérer les différentes ambitions qui naissent à l'approche de 2016 qui verra le Bénin tourner constitutionnellement la page de Boni Yayi à la tête du Bénin ? C'est la préoccupation des observateurs depuis la persistance des informations du genre. En effet, depuis le début de cette année, des informations faisant état d’une multitude de candidatures au sein de l'U.n, le regroupement des leaders de l'opposition, circulent à cette veille du processus devant aboutir à la présidentielle de 2016. Entre autres, il s'agit des candidatures de Eric Houndété, Emmanuel Golou et Antoine Idji Kolawolé. Tous rêvent d'être portés par l'U.n pour la prochaine présidentielle. A la date d'aujourd'hui, le débat a certes évolué. Les candidatures de Eric Houndété et Emmanuel Golou font le tour de l'actualité et des réseaux sociaux. Cet état de choses est une réalité lorsqu'on se retrouve au sein de tout système démocratique. Le débat n'est plus à ce niveau du jour au lendemain.
Renforcer les bases de l'union…
Au lendemain de la présidentielle de 2011, des voix se sont levées pour exiger des sanctions à l'encontre de ces partis membres de l'alliance U.n qui ont favorisé l'échec du casndidat commun, Adrien Houngbédji. Cette position s'est affichée dans la mesure où certains leaders de ces partis constituants l'union ont fait double-jeu. Ceci revient à dire que cette union était loin d'avoir une assise solide pouvant résister aux intempéries de toutes sortes et venant de toute part. 2016 s'annonçant à grands pas, il revient à la conférence des présidents de multiplier les stratégies de gestion des crises au sein de l'U.n. Des candidatures multiples se précisent alors que l'union est appelée à montrer ses atouts. La question qui demeure est de savoir si l'union réussira à présenter une candidature face aux multiples ambitions ? Deux candidatures de taille sont toujours à la page : le député du Couffo, Emmanuel Golou a repris de forces grâce à son élection à la tête du Parti social démocrate (Psd) et de la section Afrique de l'Internationale socialiste, qui le contraint à faire le tour du monde. Face à cette candidature se trouve celle de Eric Houndété, président du groupe parlementaire U.n, qui incarne quant à lui, la voix de la jeunesse. A la date d'aujourd'hui, le débat reste ouvert. "La candidature de l'Union, sera l'union elle-même" a déclaré Théophile Montho face à la persistance de la chose, lors de la dernière sortie de l'union le 31 juillet dernier. Si tel est le cas, cela reviendrait à dire que le candidat officiel de l'U.n sera issu d'un consensus ou sortira des primaires comme en France à l'Ump, au Ps ou aux Etats-Unis. Ce sera la seule manière de repréciser les bases de l'union pour la gestion des résultats en 2016, car l'union a toujours du mal à préciser son identité philosophique au sein de cette pléthore de partis politiques béninois.