Ce mercredi 22 mai, la cour d’appel de Paris rend son arrêt concernant la demande d’extradition de Patrice Talon par le Bénin. L’homme d’affaires, réfugié en France, est accusé d’être le cerveau d’une tentative d’empoisonnement du président béninois Thomas Boni Yayi. Vendredi dernier, le juge d’instruction béninois en charge de l’affaire a prononcé un non-lieu, mais le procureur et les avocats de l’Etat béninois ont fait appel.
Pas de nouvelle donne. Les non-lieux prononcés par le juge béninois ne changent rien au cours de la procédure d’extradition. Les juges de la cour d’appel de Paris ont mis le dossier en délibéré depuis l’audience du 17 avril 2013 et ne tiendront donc pas compte de ce revirement.
Ils pourraient en revanche demander, ce mercredi 22 mai, un complément d’information. C’est ce qu’espèrent les avocats de l’Etat béninois qui soulignent que l’appel du procureur du Bénin après l’ordonnance de non-lieu est suspensif : en clair, Patrice Talon reste dans la situation dans laquelle il était avant le non-lieu, c’est-à-dire inculpé de tentative d’assassinat.