Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Insécurité à Cotonou et à Porto-Novo: Plusieurs braquages dans la même journée accueillent le nouveau gouvernement- Le nouveau ministre de l’intérieur Simplice Dossou CODJO reçoit son baptême du feu
Publié le samedi 23 aout 2014   |  Le Confrère de la Matinée




 Vos outils




La journée d’hier n’a pas été des plus calmes au Bénin. Deux villes, Cotonou et Porto-Novo, ont été le théâtre de scènes de braquages sanglants. L’insécurité continue de gagner du terrain à Cotonou et environs. En effet, dans la journée d’hier, Cotonois et Porto-Noviens en ont eu pour leur compte, en termes de braquage. On dénombre deux au total. A Cotonou, dans la matinée, c’est la société CDPA du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) Jean-Baptiste SATCHIVI qui a reçu la visite des hors-la-loi. Armés jusqu’aux dents, ces derniers à la poursuite d’un véhicule de transfert de fonds de ladite société, au quartier Scoa-Gbéto, un quartier situé au cœur de Cotonou, ont fait sur leur passage, plusieurs victimes. Le chauffeur du véhicule criblé de balles est mort sur le champ. Deux policiers qui accompagnaient le véhicule, grièvement blessés et transportés à l’hôpital, aux dernières nouvelles, auraient rendu l’âme, selon nos sources. Ils auraient réussi à emporter avec ce forfait, des dizaines de millions de francs CFA.

A Porto-Novo, dans la soirée de la même journée, un autre braquage a été enregistré. Ce dernier selon les informations recueillies, « a eu lieu sur la voie Cotonou-Porto-Novo dans la zone du CNSR. Les braqueurs ont pris pour cible un véhicule d’Ecobank et ont emporté près de 40 millions de Fcfa». Mais à ce niveau, selon toujours nos sources, certains braqueurs auraient laissé leur peau. Trois précisément.
Il faut noter que ces événements interviennent à un moment où un nouveau gouvernement vient d’être formé pour tenir les rênes du pays. Et que la liste des membres dudit gouvernement, vient à peine d’être rendue publique.



Le nouveau ministre de l’intérieur Simplice Dossou CODJO reçoit son baptême du feu


A peine nommé, et le voici déjà chargé avant la passation des charges. Simplice DOSSOU, nouveau ministre de l’intérieur n’aura pas de répit. Les braquages enregistrés dans la journée d’hier, rivent davantage les regards sur sa personne, en vertu des nouvelles charges qu’il a été appelé à porter.
Son prédécesseur, François HOUESSOU, a chuté sur bien de points où on l’attendait. Les braquages de la CLCAM de Menontin et celui de Ganhi sont encore frais dans les mémoires, avec leur lot d’effusion de sang. Du sang des populations, mais aussi et surtout, du sang des policiers.
Ceux-là qui sont censés garantir la sécurité, ceux-là dont la seule présence dans une sphère au sein des populations devrait assurer la sérénité nécessaire à tout un chacun. Aucune action particulière ne semblait vraiment être menée pour résorber la situation bien que le système sécuritaire allait de mal en pis. Peu à peu, tendait à s’évaporer, l’orgueil du policier.
Le nouveau ministre Simplice DOSSOU, a donc du pain sur la planche. Puisque la situation sécuritaire actuelle du Bénin, peu enviable, ne devrait rester en l’état. C’est une question de souveraineté. La facilité avec laquelle les hors-la-loi interviennent, tuent, pillent et disparaissent dans la nature sans aucune trace, interpelle.

Réprimer pour le port de casque est bien, réprimer pour amener les citoyens à adopter les comportements citoyens est bien ; mais réprimer les criminels de grands chemins qui depuis quelques mois au Bénin, ne cessent de troubler la quiétude des populations est encore mieux. Il faudra penser à des solutions beaucoup plus fortes que celles qui consiste à réunir après chaque braquage, les responsables à divers niveaux de la police à la présidence, les laisser énumérer leurs besoins et faire ensuite de béates promesses. Pour les problèmes d’équipement, il faut équiper la police, pour les problèmes de formation, il faudra y veiller aussi. Simplice DOSSOU devra donc aller au-delà des mots.

B.D.

 Commentaires