Le nouveau ministre de la Communication, des technologies de l’information et de la Communication (MCTIC), Jean Gbéto Dansou a été installé vendredi dans ses fonctions au terme d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée entre lui et son prédécesseur, Komi Koutché, au Palais des congrès de Cotonou.
Déjà à 10 heures, une foule impressionnante composée de femmes, du personnel et des membres du cabinet dudit ministère, des représentants des consommateurs des TIC et des opérateurs GSM, des hommes des médias, du personnel de la HAAC, d’anciens ministres, d’autorités gouvernementales et bien d’autres occupaient les places sous la direction des hôtesses et de la musique distillée par l’orchestre du Ministère de la communication. Une marque de reconnaissance qui témoigne de la large satisfaction du travail exécuté par le ministre Komi. A travers leurs différentes allocutions, les divers intervenants ont salué le parcours du ministre Komi Koutché, après un an d’exercice à la tête de ce Ministère. Un parcours qui, selon eux, est plein de succès dans l’exécution des différentes tâches visant au renforcement du secteur des TIC à traversle vote de la loi régissant les TIC dont le passage de l’analogique au numérique, la poursuite de la couverture radiophonique à l’échelle nationale et internationale, des réformes dans le secteur de la poste et bien d’autres encore. Par ailleurs, ils ont invité le nouveau ministre à poursuivre sur cette lancée pour faire face aux nombreux défis à relever ; lesquels défis, selon Komi Koutché, se limitent, entre autres, à la certification ISO, la migration de l’analogique vers le numérique, la construction d’infrastructures. Il a, par ailleurs, adressé ses remerciementsà tout le personnel du MCTIC et invité le ministre entrant à « mettre la cadence qu’il faut pour bénéficier du dynamisme du personnel ». Quant au ministre Jean GbétoDansou, il a rassuré l’assistance de l’importance qu’il accorde aux nombreux défis à relever dans le secteur des TIC. « Rien de durable ne peut se faire en dehors de l’homme. Je compte sur le soutien de chacun pour m’accompagner dans cette tâche », a-t-il exhorté. Il a ensuite promismettre l’accent sur la méthode, s’engager à mettre l’homme au cœur des actions et rendre disponible sa capacité d’écoute. Au terme de la cérémonie, divers présents ont été offerts aux deux ministres.
.Le vibrant appel du ministre Yaya Aboubakar à tous les travailleurs
« Le succès est tributaire de l’engagement et de la coopération de tous les acteurs à divers niveaux : gouvernement, travailleurs, société civile, partenaires techniques et financiers. A tous, je lance un vibrant appel pour que nous comprenions ensemble où se situe l’intérêt du pays, que nous harmonisions nos méthodes et nos approches », a affirmé vendredi dernier, le nouveau ministre du Travail, de la Fonction publique et de la réforme administrative et institutionnelle, Yaya Aboubakar. C’était à l’occasion de sa prise de service des mains de son prédécesseur, Martial Souton, dans les locaux du Ministère. « Je voudrais que chacun comprenne qu’un ministre de la république n’est pas un magicien qui peut inventer des solutions. Il est plutôt un manager qui a la juste mesure de la vision, des objectifs, des défis et des moyens disponibles pour rechercher, à tout moment, avec son équipe, les solutions aux problèmes qui se posent », a poursuivi Yaya Aboubakar, rassurant les uns et les autres de sa disponibilité à écouter chacun et à trouver les solutions dans le cadre d’une gouvernance concertée. Son action, à le croire, s’inscrira dans la continuité de ce qui a déjà été entrepris pour l’amélioration de performances de l’administration publique. Il n’a pas manqué de remercier tous les ministres qui l’ont précédé à ce poste, particulièrement, Martial Souton. «L’histoire saura lui reconnaitra ses efforts », a prié le nouveau ministre de la Fonction publique. A l’endroit des partenaires sociaux, il a affirmé que « c’est du dialogue que jaillit la lumière », ajoutant plus loin que « ….lorsque le bateau chavire, il n’y a plus de place ou d’idéal à défendre. Mettons–nous donc dans une perspective de partenariat pour la recherche de solutions aux problèmes communs. Le ministre Yaya Aboubakar a tenu également à remercier le ministre d’Etat et de l’Enseignement supérieur, François Abioala, dont il fut Directeur de la programmation et de la prospective.
Le ministre sortant, Martial Souton est resté très peu bavard et a rendu grâce à Dieu le Père Tout Puissant pour tous ses bienfaits. Nommé il y a un an à la tète de ce Ministère, il a pu engager quelques actions internes, notamment en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie de son personnel. Le porte-parole des centrales syndicales, Dieudonné Lokossou s’est refusé d’apprécier les résultats obtenus par Martial Souton en un an ; un temps, selon lui, trop court pour mener des actions pérennes et aboutir à de bons résultats.
.Les cinq grands défis du nouveau ministre Gustave Sonon
L’organisation des Journée nationales des organisations de la société civile, l’élaboration du plan stratégique de développement des relations avec les institutions, l’organisation du forum sur la mise en place d’un cadre institutionnel de dialogue social, la réalisation de l’étude sur la clarification et la définition des indicateurs du secteur, la poursuite et la finalisation des réflexions dans le cadre de la mise en place d’un Fonds d’appui au développement des initiatives des Ong et associations de développement. Ce sont les cinq grands défis que le nouveau ministre en charge des relations avec les institutions, Gustave Depo Sonon entend relever dans les semaines et mois à venir. Il les a dévoilés vendredi dernier à l’occasion de la prise de service des mains de son prédécesseur, Bio Orou Giwa, dans l’enceinte du Ministère. Le nouveau ministre s’est également donné un défi personnel, à savoir, pacifier les relations entre toutes les autres institutions de la république et le gouvernement. « Ce défi personnel et capital requiert l’engagement personnel et résolu de chacun et de tous », a-t-il précisé, indiquant au passage les conditions nécessaires pour atteindre les objectifs fixés, « si nous travaillons en équipe soudée, avec rigueur et professionnalisme, si nous épousons les meilleures pratiques de gestion, si nous privilégions l’intérêt général et si nous acceptons de consentir quelques sacrifices au regard de notre responsabilité collective ». Gustave Sonon a, par ailleurs, invité les uns et les autres à l’accompagner et à accompagner le chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi, avec leurs prières au quotidien.
.Théophile Yarou dévoile ses cinq fonctions stratégiques
Après un (01) an quinze jours à la tête du Ministère de la Défense nationale, Denis Ali Yérima a fait ses adieux à ses collaborateurs et cédé son fauteuil à Robert Théophile Yarou. C’était le vendredi 22 août en compagnie des autorités gouvernementales et de proches.A son actif, des réalisations physiques sur l’ensemble du territoire et des effets sur la réforme budgétaire qui donnent à l’homme le sentiment du devoir accompli. « Les actions que nous avons bien voulu évoquer et celles que j’ai occultées à dessein auraient pu vous servir d’éléments de base pour repenser l’émancipation du personnel et le renforcement des capacités opérationnelles des différentes forces qui composent l’armée béninoise. Le nouveau patron des forces armées béninoises, Robert Théophile Yarou mesure déjà l’importance de ses nouvelles attributions. Ainsi, il a posé sa gestion des forces armées sur cinq grandes fonctions stratégiques: anticiper, prévenir, dissuader, protéger et intervenir. La mission qui nous attend est grande et noble. Il se dit en mesure de les réussir avec le soutien de tous ses collaborateurs. « J’espère pouvoir compter sur vous pour faire de notre armée, une armée respectée et rayonnante à l’échelle internationale », a-t-il souhaité. De la Décentralisation en qualité de directeur d’unCentre de formation à la Défense, c’est une grande promotion que vient de connaitre Robert Théophile Yarou dont on ne doute pas des compétences pour améliorer,avec son collègue de l’Intérieur, la sécurité nationale.
Simplice Dossou s’engage à restructurer le dispositif sécuritaire
7ème ministre de l’Intérieur en 08 ans sous le régime Yayi, SimpliceDossou a pris service le vendredi 22 août dernier devant ministres, députés, parents et amis. C’était dans les locaux de ceMinistère, des mains de son prédécesseur François Houessou. Il a placé cette nomination sous le sceau de la restructuration de la police nationale. Après 12 mois une semaine passés à la tête du Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, François Houessoua énuméré les actions menées. Au nombre de celles-ci, il a rappelé les patrouilles mixtes exécutées par la police nationale et la gendarmerie nationale de même les forces de défense nationale dans le cadre de l’opérationDjakpata, la création de 05 nouveaux commissariats de police et de 05 autres en cours de construction, de même que le nouveau poste avancé de la gendarmerie nationale. Mais cette longue liste d’actions n’a pas répondu aux attentes duchef de l’Etat et du personnel du Ministère. Pour preuve, la censure du syndicat de la police. A cet effet, le secrétaire général du syndicat, WaidiAkodjènoua fait le diagnostic des maux qui minent le fonctionnement de ce Ministère. « Vous héritez d’une maison divisée et en ruine. Les hommes sont ensemble mais ne la gardent pas dans le cœur. Ils sont très peu nombreux, ceux qui s’en préoccupent. Le mal est grand et aussi grand que Goliath. On veut un enfant de Dieu, un David capable de redresser la police nationale ». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le secrétaire général a appelé à la création d’un cadre d’échanges avec une méthode de travail pouvant permettre la mise en place d’un dispositif sécuritaire efficace. Par la même occasion, il a énuméré des doléances. Pour lui, il est d’une nécessité absolue de faire voter le projet de loi portant statut spécial de la police nationale. « Près de 3000 agents de police perçoivent un salaire de 4.000FCfa », a-t-il précisé. A cela, il a ajouté la nécessité d’accroitre le personnel, d’équiper en moyens de travail plus performants le maillon de la sécurité publique. Mesurant la mission qui l’attend, le nouveau ministrea dévoilé sa feuille de route à ses collaborateurs. Pour lui, avant et après tout, il s’impose d’œuvrer pour une nation sécurisée. « La sécurité est désormais une matière transversale. Un secteur qu’il faut aborder dans sa globalité »,a-t-il conclu.
.Rufin Orou Nan Nansounon promet redynamiser le secteur portuaire béninois
Dans la résidence du directeur général de la Société béninoise des manutentions portuaires (Sobemap), Martine Adjouavi Dossa a passé le témoin à Orou Nan Nansounon, devant un parterre de personnalités politico-administratives et le personnel du Ministère.
Après 376 jours passés à la tête du Ministère de l’Economie maritime et des infrastructures portuaires, Martine Adjouavi Dossa a passé la main à Rufin Orou Nan Nansounon. Avant la cérémonie consacrant cette passation de charges, les deux autorités se sont retrouvées en tête-à-tête pour parapher les documents. Une fois le décor planté, c’est le secrétaire général du syndicat du personnel du Memip, Hounsou Athanase, qui a dressé un bilan mitigé sur la gestion du ministre sortant. En somme, il y a eu, pour le syndicaliste, manque de dynamisme de l’autorité qui a entrainé, entre autres, le non départ à la retraite de certains agents en fin de carrière, l’inexistence de la connexion internet, l’arrêt du chantier devant abriter le siège du Ministère et le blocage de certains avantages afférents au personnel. Pourtant, à en croire le secrétaire général du Ministère, Urbain Tchakpè, beaucoup de choses ont été faites en un an par le ministre sortant. Mais, « tant qu’il reste à faire, rien n’est fait », a-t-il ajouté en invitant le ministre entrant à avoir l’esprit d’écoute. Dans sa rétrospective, Martine Adjouavi Dossa a mis l’accent sur le départ à la retraite d’un nombre important des cadres techniques. Elle a invité son successeur à engager des politiques allant dans le sens du recrutement, de la formation et de l’insertion de nouveaux agents dans le système portuaire. Quant au ministre entrant, Orou Nan Nansounon, il était question, pour lui, de présenter d’ores et déjà, sa feuille de route et d’inviter, par la même occasion, tout le personnel et les directions sous tutelles à une franche collaboration.
Faire du secteur portuaire le véritable poumon de l’économie béninoise
C’est le vœu du tout nouveau ministre de l’Economie maritime et des infrastructures portuaires, Rufin Orou Nan Nansounon. Après avoir écouté les différents discours (syndicat, secrétaire général du Ministère et de son prédécesseur), il a pris résolument l’engagement de remettre les choses sur les rails. Aussi, a-t-il mis l’accent sur le renforcement des capacités afin de remettre à niveau le personnel disponible et procéder si possible à la formation et à l’insertion de nouveaux agents. Il a également évoqué la poursuite s ans délais de la construction du siège du Ministère et engagé avec les sociétés sous tutelle un plan de relance des activités portuaires. Son crédo, c’est faire du port de Cotonou un port de transit et véritable poumon de l’économie nationale.
Qui est Rufin Orou Nan Nansounon ?
Née le 14 juin 1968 à Banikoara dans le nord du Bénin, Rufin Orou Nan Nansounon est marié et père de 05 enfants. Après ses études primaires et secondaires soldées par un baccalauréat série D, il s’est inscrit à l’Université d’Abomey-Calavi où il a décroché successivement la maîtrise en science économique et gestion des entreprises puis un DESS en développement local-gestion de projet. Il s’est spécialisé surtout dans la passation des marchés publics et a capitalisé beaucoup d’expériences dans ce domaine. Outre cela, Rufin Orou Nan Nansounon a reçu plusieurs autres formations, notamment, sur la passation de marchés de travaux (Procédures Banque mondiale), à Dakar et sur la maîtrise d’ouvrage public communal à Abidjan. Il a été également à la formation des formateurs tchadiens en passation des marchés communautaires au profit du Projet « Fonds d’Actions Concertées d’Initiatives Locales (FACIL) au Tchad et celle des formateurs des acteurs de l’intercommunalité en passation des marchés simplifié au profit des chefs services techniques des mairies. En septembre 2011, il était à la formation des élus locaux et Receveurs-Percepteurs du département du Borgou sur le nouveau code des marchés publics et ses décrets d’application. Pétri d’expériences, il a gagné la confiance du chef de l’Etat et a été nommé ministre de l’économie maritime.
Rastel DAN, Christian TCHANOU, Emmanuel GBETO et Yannick SOMALON