Construction et bitumage du lot 2 de la voie Bodjècali-Madècali-Iloua : Ebomaf tient déjà le pari avec un taux d’exécution de 75% (Le revêtement en béton bitumineux prend fin cette semaine)
Le chantier de la construction et du bitumage du lot 2 de la voie Bodjècali-Madècali-Iloua frontière Nigeria, sera livré dans quelques jours par l’Entreprise Boukoungou Mahamadou et fils (Ebomaf) pour le grand bonheur de la population béninoise et des usagers du tronçon. Le constat du niveau d’exécution des travaux a été fait le jeudi 21 août 2014 par la presse. Le taux d’exécution était estimé environ à 75%. Le revêtement en béton bitumineux de la couche du roulement qui est la dernière phase du projet est prévu pour prendre fin dans une semaine. Des moyens adéquats sont déployés par l’entreprise pour atteindre ce résultat.
Chose promise ! Chose due ! Les travaux de la construction et du bitumage du lot 2 de la voie Bodjècali-Madècali-Iloua frontière Nigeria (Pk 11-150 à Pk 30-650) vont prendre fin cette semaine. Le tronçon à aménager et à construire est de 19,5km. Du constat fait par la presse le jeudi dernier, il ressort que le gravillonnage et tous les travaux de chaussée du tronçon sont terminés. Le revêtement en béton bitumineux est déjà entamé. C’est en effet la dernière phase du projet. La réalisation du revêtement semi grenu 0,10 sur une épaisseur de 5 cm actuellement en cours évolue à un rythme exponentiel. Et le délai d’une semaine sera rigoureusement respecté. Le lourd matériel roulant déployé sur les lieux ajouté à la grande centrale d’enrobé de dernière génération installée par la société à environ à deux kilomètres du point de départ du projet, sont autant d’indices qui donnent l’assurance de ce respect du délai d’exécution du projet. Aux dires du Directeur technique de la partie centrale, Margelli Alain, la grande centrale d’enrobé mobile, déployée sur le terrain, a une capacité de 300 tonnes l’heure. La manipulation et le contrôle de cet engin de pointe sont confiés à une ressource humaine qualifiée. Tout ceci rassure que l’ouvrage qui est désormais dans sa phase de finale sera d’une qualité irréprochable à l’instar de ceux réalisés par l’entreprise Ebomaf dans les pays où elle intervient. Aux dires de l’ingénieur géotechnicien de la société Ebomaf, Mohamed Arouna, le taux d’exécution des travaux à la date du jeudi dernier était estimé environ à 75%. Ce taux pourra passer à plus de 96% cette semaine. La centrale d’enrobé dont dispose l’Ebomaf a un débit qui permet d’envisager une production minimale de 2 kilomètres par jour. Sur les douze kilomètres restants, le jeudi dernier, l’entreprise n’a que six jours pour finir les travaux du revêtement, a fait comprendre M. Arouna. Il a ajouté que l’ouvrage en instance de réalisation respectera les normes telles qu’exigées dans l’espace Uemoa.
Sur le projet, Ebomaf se présente comme un investisseur
Appuyer l’Afrique pour relever ses défis en matière des réalisations des infrastructures et des grands ouvrages. L’Entreprise Boukoungou Mahamadou et fils (Ebomaf) tient à cet engagement qu’il a pris depuis plus de deux décennies. C’est la conclusion qui se dégage des actes de générosités qu’elle a posé dans la réalisation du projet de construction et du bitumage du lot 2 de la voie Bodjècali-Madècali-Iloua frontière Nigeria. Outre le travail de qualité, l’Ebomaf s’est transformée en investisseur et a fait sortir près de quatre milliards Cfa pour couvrir la hausse du coût de réalisation engendrée par des modifications dans la phase d’actualisation de l’appel d’offre du projet. Selon les explications du Chargé à la communication de l’entreprise, Akondoh Bang’Na, ce surplus de 4 milliards a été complété personnellement par le PDG Boukoungou Mahamadou. Ainsi à travers cet acte social l’entreprise Ebomaf démontre qu’elle a les poumons solides pour faire face à de nouvelles charges une fois qu’elle gagne un marché. Elle montre ainsi sa détermination à jouer sa partition pour le développement tant souhaité du continent africain.
Le retard indépendamment de la volonté de l’entreprise
Plusieurs facteurs ont cautionné le retard constaté dans la réalisation de projet de la construction et du bitumage du lot 2 de la voie Bodjècali-Madècali-Iloua. Selon la clarification donnée par Mohamed Arouna et Akondoh Bang’Na, l’actualisation de l’appel d’offre du projet a engendré des modifications. Ces modifications ont eu un impact sur la durée du projet « Le projet était conçu pour être achevé normalement dans six mois ». Le deuxième aspect est lié à la saison des pluies qui a sérieusement piétiné les travaux. « Dans le cas des routes, un jour de pluie, fait trois jours d’activités. », ajoute M. Mohamed Arouna. Pour renchérir ces propos, M. Akondoh Bang’Na clarifie « Normalement avant que les travaux ne démarrent, il est souhaitable que l’entreprise ait son avance de démarrage. Nous avions eu l’avance du démarrage environ dix mois après. Son paiement a été disséqué en quatre parts qui ont été payés à compte goutte. Nous avons eu le décompte 1. Et le décompte 2 introduit pratiquement depuis 4 mois sans suite a été aussi morcelé. A à ce jour nous avons environ eu 3 milliards sur les 10 milliards de travaux exécutés. Nous allons achever les travaux d’ici la semaine prochaine avec une perte de 4 milliards de francs Cfa. C’est comme les travaux de préfinancement que nous faisons depuis. Ici sur ce projet, le financement est du trésor public, contrairement aux travaux de Parakou-Wèwè ou c’est seulement une petite partie qui sera assurée par l’Etat béninois et le reste par la BOAD. Vous comprenez que la motivation sur ce chantier ne sera pas la même. Sur ce dernier chantier, les moyens déployés et la motivation ne sont pas les mêmes.»
Projet Parakou-Wèwè : les matériels déjà sur les lieux
Le lourd matériel acquis à plus de 25 milliards de francs Cfa par l’entreprise Ebomaf pour le marché de la réhabilitation et du renforcement du lot 1 de la route Parakou-Djougou, plus précisément Parakou-Wèwè est déjà arrivé. Il faut noter pour ce chantier, l’Ebomaf a déployé sur le terrain un important matériel : des dizaines de bennes toutes neuves d’un montant de 170 millions de francs CFA par unité, 2 concasseurs primaire et secondaire à 1 milliard de francs CFA, des tractopelles, 2 camions citernes pour le ravitaillement en carburant, 10 véhicules bâchés favorisant le déplacement des ouvriers sur le chantier, 6 bulldozers, 2 foreuses qui forgent les roches, 12 chargeurs, 2 compacteurs à rouleaux lice, 4 compacteurs à pieds mouton et d’autres matériels lourds. En attendant les derniers réglages pour le démarrage des travaux sur ce tronçon, d’autres matériels de BTP sont attendus dans les prochains jours. Lors de la visite de la presse à cette base, à Parakou, M. Bang’Na a rassuré et promis que le délai d’exécution dans la reconstruction de la route Parakou-Wèwè sera respecté.