Ça y est ! Le Colonel, EL-HADJI ISSA Azizou est le tout nouveau Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche en remplacement du Ministre Fatouma AMADOU DJIBRIL. C’est à la faveur du dernier remaniement ministériel intervenu le 20 Août 2014. La passation de prise de fonction a eu lieu le vendredi 22 août 2014 dans l’enceinte du Ministère. Une nouvelle aube dans la maison MAEP. Rigueur, sincérité et travail bien sont les trois valeurs qu’il compte partager avec tous les acteurs du monde rural. En termes de défis et d’engagement pour concrétiser la vision du Président de la République, ils se déclinent en cinq points à savoir :
Aider les producteurs à élever le nombre de mois de travail à onze dans l’année ; de façon à y renforcer le maraîchage, la production des plants et autres activités para-agricoles dans la période d’après campagne (coupler donc la diversification des filières et la polyvalence des producteurs dans le strict respect de la vision du Chef de l’Etat) ;
Produire en saison sèche des plantes mellifères, fourragères et celles à but énergétique en collaboration avec le ministère en charge de l’Environnement afin que le MAEP joue sa partition dans le programme si cher au Chef de l’Etat « 10M d’âmes, 10M d’Arbres » ;
Accroître le rendement individuel des producteurs (DEFI) ;
En Collaboration avec les autres départements ministériels :
Sortir les champs agricoles des Aires Protégées où les plants d’aménagement ne les prévoit pas;
Créer immanquablement des retenues d’eau lors des constructions ou rénovations des pistes afin de soutenir les cultures de contre saison et de séduire progressivement les importations des produits maraîchers, halieutiques et produits dérivés ;
Planter des arbres de lisière à but multiple autour des champs agricoles pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques (DEFI) ;
Respecter dans toutes les structures du ministère les procédures administratives, financières, comptables et techniques et surtout les délais ; (J’EN TIENDRAI RIGUEUR). Lire l’intégralité de son discours de Prise de fonction.
Négocier avec l’Assemblée Nationale sous le guide éclairé de S.E.M le Président de la République, Docteur Boni YAYI, en accompagnement du code foncier, le vote de deux autres codes, l’un agricole et l’autre pastoral.
Elu député de la 6ème législature (2011-2015) lors du scrutin législatif du 30 avril 2011 sur la liste des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), l’honorable, Azizou EL-HADJI ISSA appartient à la majorité parlementaire soutenant les actions du Président Thomas Boni YAYI et par ailleurs, Président du Parti National pour le Développement (PND). Jusqu’à sa nomination, il est membre du Groupe parlementaire Umpp-Unité-Solidarité-Progrès et membre de la Commission de l’éducation, de la culture, de l’emploi et des affaires sociales dont il a été élu Vice-président à l’Assemblée nationale. Aussi, siège-t-il au parlement panafricain où il est membre de la commission Economie Rurale, Agriculture, Ressources Naturelles et Environnement et est élu Président du Caucus Afrique de l'ouest dudit Parlement Panafrician depuis juin 2012. Lire l’intégralité de son discours de prise de fonction.
Par Moussa EL-HADJI MAMA (MAEP)
« Chers parents et amis venus de toutes les contrées du Bénin,
Honorables invités à vos grades et titres respectifs,
Mesdames et Messieurs.
En ce jour qui consacre la cérémonie de passation de service entre ma sœur Fatouma AMADOU DJIBRIL, Ministre de Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) sortant et moi-même, c’est avec un grand plaisir que j’ai l’honneur de prendre la parole devant cette auguste assemblée pour rendre grâce tout d’abord à ALLAH, le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, celui par qui tout se réalise.
Ensuite, témoigner ma gratitude à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, le Docteur Boni YAYI, qui vient de porter son choix sur ma modeste personne en me nommant dans ces hautes fonctions de Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) de notre pays.
Je mesure à sa juste valeur l’immensité des tâches difficiles mais certainement exaltantes qui m’attendent. C’est pourquoi je prie le seigneur ALLAH le Très Haut, qu’il me donne la force nécessaire pour mériter cette confiance dont je viens d’être investi par le Premier des béninois, le Docteur Boni YAYI.
Persuadé comme Louis ARMSTRONG, je cite : « le titre et le rang ne confèrent ni privilège, ni pouvoir ; ils imposent des responsabilités » fin de citation. Ainsi, voudrais-je en ce moment solennel de passation de charge, rassurer la Haute Autorité en lui disant que je ne trahirai ni cette confiance, ni en particulier sa vision clairement affichée dans le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA), qui est de faire du Bénin une puissance agricole (On y parviendra s’il plaît à Dieu).
Je mesure donc la portée de toutes les réformes véhiculées par le PSRSA au regard de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.
Je m’emploierai autant que faire se peut, à poursuivre les nombreux chantiers ouverts par ma très chère sœur et digne prédécesseur qui s’y est essayée des mois durant comme l’a témoigné l’élogieux bilan que le Secrétaire Général du Ministère nous a dressé il y a quelques instants.
En effet, comme vous l’avez noté, Mesdames et Messieurs, les défis restent encore nombreux à relever, toute chose qui corrobore parfaitement l’adage populaire qui dit : « rien n’est fait tant qu’il reste à faire », et rassurez- vous Madame la Ministre, c’est justement parce que quelque chose est faite qu’il reste à faire.
C’est pourquoi, il me plait de vous remercier très sincèrement Madame la Ministre pour les résultats atteints en si peu de temps pour avoir engagé sous l’impulsion du Chef de l’Etat le Docteur Boni YAYI un large processus de concertation et de réflexion stratégique de développement du secteur agricole en général et de la promotion des filières en particulier.
Pour alimenter ce processus de concertation et s’inscrivant dans la vision du Chef de l’Etat, je voudrais, en intégrant les conclusions de la table ronde de Paris, vous engager, que dis-je, nous engager à quitter les sentiers battus pour :
Aider les producteurs à élever le nombre de mois de travail à onze dans l’année ; de façon à y renforcer le maraîchage, la production des plants et autres activités para-agricoles dans la période d’après campagne (coupler donc la diversification des filières et la polyvalence des producteurs dans le strict respect de la vision du Chef de l’Etat) ;
Produire en saison sèche des plantes mellifères, fourragères et celles à but énergétique en collaboration avec le ministère en charge de l’Environnement afin que le MAEP joue sa partition dans le programme si cher au Chef de l’Etat « 10M d’âmes, 10M d’Arbres » ;
Accroître le rendement individuel des producteurs (DEFI) ;
En Collaboration avec les autres départements ministériels :
Sortir les champs agricoles des Aires Protégées où les plants d’aménagement ne les prévoit pas;
Créer immanquablement des retenues d’eau lors des constructions ou rénovations des pistes afin de soutenir les cultures de contre saison et de séduire progressivement les importations des produits maraîchers, halieutiques et produits dérivés ;
Planter des arbres de lisière à but multiple autour des champs agricoles pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques (DEFI) ;
Respecter dans toutes les structures du ministère les procédures administratives, financières, comptables et techniques et surtout les délais ; (J’EN TIENDRAI RIGUEUR)
Négocier avec l’Assemblée Nationale sous le guide éclairé de S.E.M le Président de la République, Docteur Boni YAYI, en accompagnement du code foncier, le vote de deux autres codes, l’un agricole et l’autre pastoral.
Madame la Ministre, chère sœur, je vous souhaite bon vent et espère pouvoir compter sur votre collaboration en temps opportun dans la mission qui est désormais la mienne dans la maison MAEP.
Mesdames et Messieurs,
Mes chers collaborateurs,
Je voudrais en ce qui vous concerne vous rassurer de ne pas marchander ma disponibilité à rechercher dans le cadre du dialogue social existant, les approches de solution à vos doléances dans un ordre de priorités qui sera arrêté avec vous. D’ores et déjà, je voudrais demander que le cabinet prenne toutes les dispositions la semaine prochaine. Je veux vous assurer que l’ordre règnera au sein de notre département ministériel, mais retenez trois mots pour ma part : RIGUEUR-SINCERITE-TRAVAIL BIEN FAIT. De même pour la conduite des projets et programmes, je développerai pour l’atteinte des objectifs qui nous sont assignés, une pédagogie d’actions avec pour socle la gestion axée sur les résultats.
Je voudrais par conséquent lancer un vibrant appel à tous les acteurs et actrices du secteur rural pour se mobiliser chacun selon son rôle et ses responsabilités à jouer pleinement sa partition, gage du développement et de modernisation de notre agriculture, au sens large.
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais terminer mes propos sans exprimer toute ma reconnaissance à nos Partenaires Techniques et Financiers (PTF) qui ne ménagent aucun effort pour accompagner notre pays dans ses Programmes de Développement. Je n’oublie non plus les parents venus de tout le département de l’Alibori et de toutes les contrées du pays, ainsi que toutes les organisations professionnelles agricoles pour le travail qu’elles font et continuent de faire pour l’émergence de notre agriculture.
Vive l’Agriculture, l’Elevage et la Pêche au service du développement,
