La journée du lundi 25 août 2014 a été très longue pour le nouveau ministre en charge de la communication qui était au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Jean Dansou a été en commission pour poursuivre avec les députés, l'étude du code de l'information. Démarrée dans la matinée, c'est après 20 heures que les députés de la commission de Epiphane Quenum ont pris congé de leur invité.
Les députés de la commission de l'éducation et des affaires sociales présidée par l'honorable Epiphane Quenum ont repris les travaux de l'examen du projet du code de l'information en République du Bénin. Cette loi tant attendue par les professionnels des médias sera bientôt examinée et votée par les députés. La commission en charge du dossier a recommencé les travaux hier avec le nouveau ministre de la communication et est à pied d'œuvre pour rendre son rapport qui sera examiné en plénière. Selon les indiscrétions, on apprend qu'une session extraordinaire serait convoquée dans les jours à venir pour débattre de la question en plénière. Cette première journée de travail avec le ministre Dansou est axée sur la discussion par rapport au premier et deuxième livre de code. La loi en étude en commission s'applique aux personnes physiques ou morales qui mettent à la disposition du public des services en matière d'information et de communication, notamment aux professionnels des médias et entreprises de presse établis en République du Bénin. Elle traite des règles qui régissent la libre expression dans le cadre des activités de l'information et de la communication. De plus, elle organise les libertés d'information et de communication telles que garanties par la Constitution ; la charte africaine des droits de l'homme et des peuples et la loi organique relative à la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication sans oublier la fixation des règles régissant les conditions d'établissement des organes de presse et de communication. Rappelons que le projet de loi en étude en commission au parlement compte 373 articles subdivisés en sept titres, organisés autour des sections. Malgré l'absence d'un grand nombre de députés membres de la commission de l'éducation, le président de la commission a tenu à faire le gros lot du travail avec ses collègues présents.