L'intersyndicale des ressources humaines en santé publique reconduit son mouvement de grève. Pendant 72h encore à compter de ce mardi 26 Août 2014 paramédicaux et administratifs abandonnent le travail sur toute l'étendue du territoire national. Cela fait suite l'échec de la rencontre entre l'intersyndicale des ressources humaines en santé et le ministre de la santé qui a accouché d'une souris.
Une nouvelle paralysie dans les hôpitaux est prévue dès ce mardi 26 août 2014. Les praticiens hospitaliers et administratifs du ministère de la santé publique reconduisent ainsi leur grève de 72 heures par tacite reconduction sur toute l'étendue du territoire national. Une conduite qui fait suite à une rencontre entre les agents de la santé et Akoko Kindé Gazard, ministre de la santé publique. Laquelle rencontre a accouché d'une souris, obligeant les acteurs du système à reconduire le mouvement. Ces derniers qui disent ne pas ouvrir les portes des hôpitaux avant la satisfaction totale de leurs différents points revendicatifs. A en croire Adolphe Houssou, coordonnateur de l'intersyndicale des ressources humaines en santé, au lieu de réagir face à la situation des agents, le ministre de la santé est venue sensibiliser sur la fièvre hémorragique Ebola qui fait ravage actuellement. " Nos revendications existaient bien avant l'avènement du virus Ebola et comment se fait-il qu'on laisse tout sans nous donner satisfaction sur un seul point et on nous dit de suspendre " s'est offusqué Adolphe Houssou. Face donc à ce blocage, les agents de la santé maintiennent leur mot d'ordre de grève de 72h et sont prêts à durcir le ton si rien n'est fait d'ici peu. " A tous les militants, tout corps confondu, nous indiquons que la grève continue. A partir de la semaine prochaine, nous serons obligés de déclarer hôpitaux morts si rien n'est fait " a confié le coordonnateur de l'intersyndicale. Les paramédicaux se disent bien inquiets face au virus Ebola mais exigent la satisfaction de leurs revendications pour désamorcer la bombe. Par ailleurs, ils ont invité les acteurs religieux pour le dénouement de la crise. Doit-on encore le rappeler, ces agents réclament entre autres la signature de l'arrêté devant octroyer les indemnités de logement aux paramédicaux officiants dans les services de santé publics au Bénin.
