La Commission électorale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Cec-Ccib) a éclairé l’opinion publique sur le processus électoral en cours à l’Assemblée consulaire. Hier jeudi 31 janvier 2013, le président de ladite Commission, Fassassi Alao et toute son équipe ont rassuré les uns et les autres sur « le caractère irréversible des échéances ».
Point par point, la Cec-Ccib a apporté ses réponses aux récriminations de plusieurs opérateurs économiques. Ainsi, au sujet du non-respect des délais statutaires soulevé, la Commission a assuré prendre toutes les mesures nécessaires en application de l’article 126 des statuts de la Ccib pour l’organisation des élections dans des délais raisonnables. Aux critiques sur la désignation des opérateurs économiques, membres des commissions de recensement, le Dr Fassassi Alao et son équipe ont montré que les opérateurs économiques présents au sein de la Cec-Ccib et autres démembrements ont été choisis par la Commission spéciale transitoire (Cst). A propos de l’inscription massive des opérateurs économiques dans certaines catégories notamment la catégorie A, qui fait polémique, ils ont montré que les listes des électeurs et des candidats sont publiées à titre provisoire. Pour eux, en publiant la liste, la Commission électorale a pour objectifs de corriger les irrégularités ou les erreurs qui la composent. Par ailleurs, la même Commission a précisé que la liste électorale provisoire publiée qui « n’a jamais été gonflée » comporte 3041 électeurs et qu’« il n’y a jamais eu de cafouillage et de confusion dans l’organisation des élections ». « La Commission travaille dans un esprit de cohérence, de concertation et avec beaucoup de sérénité », a-t-elle confié. Et d’informer : « La fin du dépôt des réclamations est fixée au 1er février 2013 ». Enfin, la Cec-Ccib a souligné avoir détecté des tentatives de fraudes dans le processus. Selon elle, une candidate a déposé son dossier de candidature en qualité de mandataire d’une société, alors même que le gérant de ladite société est inscrit sur la liste électorale en tant qu’électeur pour le compte de la même société. La même candidate est aussi inscrite au nom de sa propre société électrice et détient en son nom deux cartes d’électeurs (n°003726 et le n°0001176/ secteur Services et catégorie D3). « Le travail qui se fait n’est pas sans difficultés, mais nous essayons de les surmonter avec la sagesse qu’il faut et le soutien du gouvernement », a laissé entendre Dr Fassassi Alao.