Les sept nouveaux ministres fraichement nommés par Boni Yayi feront leur premier baptême de feu ce mercredi. L’épreuve est grande pour Jean Gbéto Dansou, Yaya Aboubakar, Gustave Sonon, Simplice Dossou et autres, qui depuis mercredi dernier, ont été embarqués dans une nouvelle aventure
Ce mercredi matin, en tout cas, la présidence de la république connaitra une ambiance particulière avec l’arrivée des sept nouveaux disciples de Boni Yayi. Certains vivront sans doute cet évènement avec beaucoup d’émotion, après les cérémonies de passation de service qui n’avaient pas manqué non plus de les marquer. Mais il va falloir qu’ils s’accoutument très rapidement à leur nouvelle posture, déjà à la faveur de leur participation au conseil des ministres de ce jour. Le président Boni Yayi n’est pas homme à faire attendre les choses, et n’hésiterait pas à les écouter dès ce jour, sur certains dossiers importants dont ils viennent d’hériter de leurs prédécesseurs.
S’il est vrai que la fonction ministérielle est avant tout politique et n’appelle pas forcément à la compétence du postulant pour le secteur qui lui est confié, il n’en demeure pas moins vrai que ses capacités de bon dirigeant et de management sont souvent recherchées. Il reste que certains béninois ne semblent pas trop convaincus des choix faits par le chef de l’Etat au sujet de quelques personnalités, désormais membres de son gouvernement. Le cas le plus critique est celui du secteur de la communication et des NTIC, dont a désormais la charge, un ingénieur agronome, plutôt connu pour ses prouesses dans les coopératives agricoles et le développement du monde rural. Jean Dansou Gbéto est d’ailleurs un homme très peu bavard et discret, contraint depuis peu, à communiquer d’une manière ou d’une autre.