Le ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication, Jean Gbèto Dansou, s’est rendu hier mardi 26 août, dans trois structures sous tutelle. Il entendait ainsi prendre contact avec les responsables et agents desdites entités qui sont placées sous son autorité.
C’est au pas de charge hier mardi 26 août, que Jean Gbèto Dansou, ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication a visité certaines de ses structures sous tutelle. Il s’est rendu successivement au secrétariat permanent de la Commission nationale de Migration de l’Analogique au Numérique (CNMAN), à l’Agence béninoise du Service universel, des Communications électroniques et de la Poste (ABSU-CEP) et à l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (ARCEP).Faire glisser notre pays dans la logique de l’adaptation numérique. Telle est la mission assignée au secrétariat permanent de la CNAM. Et à laquelle s’attellent depuis le 22 octobre dernier, donc il y a moins d’un an, son secrétaire permanent. Christian de Souza a expliqué au ministre que si le cap est maintenu, le Bénin sera au niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le 2e pays après le Burkina Faso à être aux normes à l’échéance de juin 2015 dans le cadre de la migration de l’analogique vers le numérique. Pour lui, cinq chantiers portant sur le statut juridique et règlement intérieur de la commission, son financement, la formation des cadres ou ressources humaines, la communication et enfin l’accompagnement des populations sont en cours. Leur exécution aboutira au finish, à l’éclatement de l’ORTB en deux sociétés : une société où l’ORTB sera éditeur et une autre fera de la diffusion. «Nous arrivons tôt et rentrons tard et accomplissons entre 12 et 15 heures de travail quotidien», a précisé Christian de Souza. Un rythme de travail qui n’a pas laissé indifférent le ministre Jean Gbéto-Dansou. «Je suis convaincu que le Bénin sera au rendez-vous, car beaucoup a été fait ; le reste suivra», a déclaré avec satisfaction le tout nouveau ministre de la Communication qui promet de jouer sa partition avec l’espoir que son prédécesseur, actuellement ministre des Finances, de l’Economie et des Programmes de Dénationalisation mettra les moyens à disposition pour atteindre les résultats escomptés.Dans le même immeuble, cohabite l’Agence béninoise du Service universel des Communications électroniques et de la Poste dont le directeur général est Emile Kougbadi. Pour ce dernier, l’institution qu’il dirige a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre le service universel de communication électronique. Il s’agit, a-t-il expliqué, de réaliser tous les investissements afin de favoriser l’accès des populations à ces services.Une agence jugée très importante par le ministre de la Communication qui a exhorté son hôte et ses collaborateurs à poursuivre les efforts en cours: «Je vous demande de continuer ce travail et d’accélérer afin que les populations puissent très vite bénéficier de ses retombées».A l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (ARCEP), le ministre a été accueilli par le président Marcellin Ilougbadé. Là, l’honneur était échu à Hervé Coovi Guèdègbé, secrétaire exécutif de l’ARCEP de présenter l’institution, son champ d’intervention, ses réalisations et perspectives. Un exposé qui a rencontré l’adhésion et la satisfaction du ministre de la Communication qui a promis de revenir et apporter tout son soutien lorsque le besoin se fera sentir.