Du 26 au 27 août 2014 se tient au Centre de documentation et d'information juridique de la Cour d'appel de Cotonou, un atelier d'échange sur la loi 2013-06 du 25 novembre 2013 portant code électoral en République du Bénin.
Améliorer la connaissance des participants de la loi 2013-06 du 25 novembre 2013 portant code électoral en République du Bénin, identifier les actions spécifiques à mener pour préserver et consolider la paix au travers des échéances électorales d'ici 2016, ce sont entre autres les objectifs assignés à cette séance d'échange entre acteurs électoraux. Organisé par le réseau ouest africain pour l'édification de la paix (Wanep Bénin), cet atelier a été ouvert par le président de la Commission nationale électorale autonome (Céna) Emmanuel Tiando. Selon lui, cette initiative de Wanep Bénin est une initiative citoyenne qui vise à vulgariser le code électoral. Il a invité les organisateurs à ne pas s'arrêter en si bon chemin, car toute la population béninoise en générale en a besoin pour des élections transparentes dans notre pays. Julien Oussou, coordonnateur de Wanep-Bénin, a estimé que la vulgarisation le code qui reste un défi majeur pour un défi de longue halène, car ceci appelle une stratégie adéquate envers les cibles les plus indiquées pour maintenir et consolider la paix relative dont jouit le Bénin.
Dans la journée d'hier, trois communications ont été données respectivement par Gilles Badet, Maryse Glèlè Ahanazo et Abraham Zinzindohoué. Les insuffisances de ce code ont été relevées et les recommandations faites pour une meilleure gestion des processus électoraux au Bénin durant les deux années à venir. Il faut reconnaitre qu'un effort de regroupement a été effectué mais renvoie à d'autres textes, ce qui ne devrait pas être le cas. Aussi, ce code reste silencieux sur le genre. Les travaux s'achèvent ce jour.
