Les agents de la brigade de recherche et d’investigation (BRI) en poste au commissariat central de Cotonou sont mécontents.
Une situation qui tire sa source de la gestion des fonds CDPA en ce qui concerne sur la surveillance des points de vente sensible de cette société spécialisée dans la vente des produits alimentaires congelés.
La situation qui a relancé le dossier CDPA remonte au dernier braquage du véhicule de transfert de fonds de ladite société. Une opération au cours de laquelle, l’un des chauffeurs ayant en charge le transfert de 42 millions à la banque a été braqué à bord du véhicule de service.
Les agents de la police gravement touchés ont été à l’origine de ce regain de mécontentement des hommes en uniforme bleu dont les primes de risque de mission, de carburation et d’entretien de motos seraient subtilisés par des supérieurs hiérarchiques. Ces derniers ont opposé un refus catégorique à la poursuite de la mission sans qu’une lumière ne soit faite sur ce dossier.
Une nouvelle situation qui a donné lieu à des pressions et intimidations allant dans le sens d’une affection.
De sources concordantes, le montant affecté périodiquement à cette tâche est évalué à cinq cent mille francs CFA et devrait normalement servir à l’entretien des motos mises à disposition de cette unité spécialisée par CDPA pour la réussite de la mission de sécurisation des points de vente.
Des manières d’agir qui ne cadrent pas avec la vision de Louis Philippe Houndégnon, directeur général de la police nationale totalement contre l’implication de la BRI dans les opérations de transfert de fonds et de protection des institutions ou domicile de personnalité dans la mesure où ces derniers ont été formés à grand frais pour anticiper sur les manœuvres de grande criminalité ou intervenir promptement.
Le directeur général doit prendre ses responsabilités et tirer au clair cette affaire qui emballe la police dans de sale drap.