Il ne veut pas du tout perdre du temps puisque bien conscient des défis qui l'attendent. Docteur YAYA Aboubakar, puisque c'est de lui qu'il s'agit, avec le pragmatisme qu'on lui connait, a entrepris ce lundi une série de rencontres avec ses collaborateurs directs pour jeter les bases d'une administration de performance.
La première a réuni les membres de cabinet et les Directeurs et cadres techniques du Ministère du Travail de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle. Au cours de la rencontre, le nouveau ministre s'est entretenu avec ses collaborateurs avec un langage de franchisse.
Des questions relatives à la mise en œuvre du PTA ont été vidées. Les difficultés relatives à la consommation du crédit ont été évoquées et aplanies. Aucun parapheur ne doit plus trainer dans un bureau, fut-il celui du ministre. Il s'est engagé en ce qui le concerne à vider le plus tôt que possible les dossiers pour éviter tout retard. «N'oubliez surtout pas que le Ministère en charge de la Fonction Publique est le premier ministère à caractère transversal. Nous sommes le gestionnaire de tout le personnel de l'Etat.
Donc c'est sur l'image que nous projetons dans l'opinion publique que les usagers vont juger l'administration en général » a stipulé le Ministre. Pour ce qui est des problèmes soulevés par les partenaires sociaux à la cérémonie de passation de service, des dispositions sont prises sur place pour un début de solution.
Et comme pour joindre l'acte à la parole, l'autorité a rencontré dans la soirée de ce lundi, les partenaires sociaux de la maison pour jeter les premières bases d'un dialogue social apaisé pour un climat social propice à la productivité et à la performance de l'administration en général, celle du ministère en charge de la fonction publique en particulier.
Des indiscrétions issues de ces différentes rencontres, il ressort que le contact facile de l'homme et son franc parler constituent des atouts indéniables pour la réussite de sa mission à la tête de ce département très sensible. L'espoir est donc permis.