La rentrée scolaire prochaine est faite d’incertitudes. Réunis hier mardi à la Bourse du travail, les centrales syndicales ont menacé de perturber la rentrée. Ce qui fait dire à plusieurs observateurs que l’éducation nationale est toujours sous de graves menaces.
Alors élèves et parents d’élèves n’ont pas fini de digérer les cuisants échecs scolaires de l’année scolaire écoulée, de nouvelles menaces planent à l’horizon. La prochaine année s’annonce très mouvementée. En tout cas, si le gouvernement ne prend pas de mesures hardies, l’école sera paralysée l’année prochaine. Et les résultats scolaires seront encore catastrophiques. Pour les syndicalistes, le Bénin évolue lentement mais sûrement vers un tel scénario tant le gouvernement ne fait encore rien pour parer au pire. Selon le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin), Noël Chadaré, il se pose un problème de parole donnée. Des promesses ont été faites. Mais depuis avril dernier, rien n’a été concrétisé. A l’en croire, les défalcations ne sont pas toujours restituées et la question des 1.25 toujours en suspens. Et le gouvernement a choisi de se murer dans un silence pesant. Alors que les vacances, constatent les syndicalistes, sont propices aux négociations, rien n’est fait pour désamorcer la bombe. « Mais nous sommes prêts à tout. Nous connaissons ce gouvernement. Cette fois-ci, nous ne reculerons devant rien. Les résultats risquent d’être encore médiocres si nous n’obtenons pas nos droits », ont crié des syndiqués. Il faut craindre donc pour l’année scolaire prochaine.