Après la décision rendue par la Cour d’appel de Paris, l’homme d’affaires béninois Patrice Talon est intervenu sur Radio France internationale (Rfi). Voici un extrait de sa déclaration faite hier mercredi.
Rfi : Quel sentiment vous anime après cette décision de la Cour d’appel de Paris ?
Je suis plutôt satisfait de cette décision de la Cour d’appel de Paris qui permettra aux autorités béninoises de produire les preuves de leurs accusations, et tout le monde constatera définitivement qu’il s’agit d’une machination grotesque digne d’un polar plutôt médiocre.
Rfi : Il y a notamment ce rapport du Fbi qui identifie des substances toxiques dans les médicaments saisis.
Je ne suis pas concerné par les produits qui ont été soumis à expertise. Mais il est utile et important pour la manifestation de la vérité que ce rapport puisse être versé officiellement au dossier. C’est vrai que le temps que ça prend n’est pas pour moi agréable mais c’est le prix à payer pour que mon honneur soit sauf.
Rfi : Concernant la procédure au Bénin, le juge d’instruction a prononcé un non-lieu vendredi dernier en votre faveur mais le Procureur a fait appel. Qu’est ce que vous pensez de ce non-lieu ?
C’est un nonlieu qui me soulage mais ne me satisfait pas, parce que le juge a pris acte des faits tels que présentée par la machination de mon accusateur. Mais heureusement il n’a pas réussi à en tirer les conséquences juridiques devant conduire à ma condamnation. Je crois qu’il a voulu ménager sa conscience et l’obligation de service.