Voici le mensonge des autorités béninoises à la justice française : « …La demande d’extradition initiale a été complétée par une note en date du 22 janvier 2013, du Ministère de la Justice, de la législation et des droits de l’Homme, par laquelle les autorités béninoises garantissent que ni la peine de mort ni la peine des travaux forcés ne seront ni requises ni prononcées ni exécutées, à l’encontre de Patrice Talon ». Nous répondons faux et archi faux. Selon les articles 2, 295, 296 et 302 alinéa premier du Code pénal béninois, il est passible de la peine capitale s’il était extradé.
Le dossier tentative d’empoisonnement n’est pas encore à son dernier acte. Le juge, tout en renvoyant le dossier au 18 septembre 2013, a demandé des pièces complémentaires : le lieu et la preuve des infractions, les peines encourues de même que des précisions sur le projet de révision de la Constitution. Autrement dit, le juge français vient ainsi d’enterrer le dossier Patrice Talon.
Car, même les plaignants ne savent plus où ils en sont et ont cafouillé tout au long de la procédure. Nous allons donc prendre une à une toutes les demandes du juge parisien et voir le mémoire éventuel qu’exposeront le président Yayi Boni et ses avocats. Car personne n’aimerait être à leur place. Le mensonge est une corde qui ne sert qu’à attacher son propriétaire tôt ou tard, dirait l’autre. A force de mensonge, de communication calomnieuse et outrageante, le président et ses conseillers se retrouvent au pied du mûr. Rattrapés par la réalité des faits.
Lieu et preuve des infractions…
Et ces faits sont si têtus que certains doivent se mordre actuellement les doigts. Avant même de parler du lieu et de la preuve de l’infraction, parlons de la base de celle-ci. Sur quoi se base – t – on aujourd’hui po+ur parler d’infraction ? Sur des médicaments qu’on aurait tenté d’administrer au président de la République. Or, ces médicaments ne sont plus juridiquement recevables. Pourquoi ????
Ils ont été manipulés par le procureur de la République, par l’ex -Commissaire central et par les mis en cause eux-mêmes à qui on a demandé de les déballer. Les résultats du Fbi indiquent d’ailleurs que plusieurs empreintes digitales de sources inconnues ont été relevées. Personne ne peut dire qui a fait quoi sur les produits. Aucune responsabilité ne peut être située sauf celle de l’ex Commissaire central qui est allé à la télévision, avec des gangs tel un rat de laboratoire déclarer à qui veut l’entendre que les produits étaient radioactifs. En résumé, ces preuves sont irrecevables devant une juridiction digne de ce nom. Donc, il n’y a pas de preuves. Celles-ci ayant été manipulées par les parties plaignantes sans aucune garantie de transparence. Et avant même qu’un organisme indépendant n’analyse les produits, ils ont été déclarés radioactifs.
La qualification de l’infraction….
Et c’est sur cette base que le juge français a été saisi : les produits sont radioactifs et sont destinés à donner la mort au président de la République. L’ancien Commissaire central a même montré son gang qui selon lui, noircissait au contact de ces produits dits radioactifs. Le ministre de l’Intérieur, a même parlé de « Drones » destinés à faire exploser l’avion présidentiel en plein vol. Sûrs d’elles-mêmes, les autorités béninoises ont poursuivi Talon pour : « association de malfaiteurs et tentative d’assassinat par empoisonnement ».
Or après l’analyse des produits par le Fbi, il s’est avéré qu’aucun des produits n’est radioactif. Donc, la base de la demande d’extradition tombe d’elle-même. Aucun juge au monde ne peut extrader même un cochon dans ces conditions floues. Mieux les produits ayant été manipulés par les plaignants, on ne peut faire la preuve aujourd’hui qu’ils proviennent de Talon.
Si l’on tient compte du rapport du FBI, il est clair que dans leur précipitation, les autorités béninoises ont mélangé serviettes et torchons. C’est de bon droit que le juge français ait exigé dans sa requête… « …la production…d’une copie des rapports d’expertise toxicologique ou autres établis à l’occasion des faits dénoncés… ». Voir décision en encadré. Or, le rapport du Fbi est clair : aucun produit n’est radioactif contrairement aux affirmations des autorités béninoises. Donc, si aucun produit n’est mortel, d’où les qualifications « association de malfaiteurs, tentative d’assassinat par empoisonnement »…
Mensonge au sommet de l’Etat…
A force de croire que le mensonge est une arme par excellence en matière de communication, on finit par prendre ses propres inepties pour de l’intelligence. Finalement, c’est l’opprobre que l’on jette sur tout un peuple. Aujourd’hui dans la sous-région, l’ Bénin est traité de « quartier crétin » de l’Afrique. Et cette gloire, on la doit à des gens comme Marie Elise, ex-ministre de la Justice de son Etat.
A la question de savoir quel sort est réservé à Patrice Talon s’il était extradé, les autorités Béninoises, notamment le ministre de la Justice, de la législation et des droits de l’Homme, Marie Elise a eu la réponse suivante le 22 janvier 2013 : « …La demande d’extradition initiale a été complétée par une note en date du 22 janvier 2013, du Ministère de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, par laquelle les autorités béninoises garantissent que ni la peine de mort ni la peine des travaux forcés ne seront ni requises ni prononcées ni exécutées, à l’encontre de Patrice Talon. ».
Madame vient de mentir aux autorités françaises. Car, si Talon met les pieds au Bénin aujourd’hui, il est passible de la peine capitale. Or Madame est avocate. Donc l’excuse d’ignorance ne lui est pas applicable. Pourquoi mentir ? (Voir encadré).
C’est vrai que le nouveau Code de procédure pénale a été voté. Mais il n’est pas encore promulgué. Et cela, Marie Elise le sait très bien.
Tout comme elle sait que c’est l’ancien code qui s’applique. Et cet ancien code, hérité de la colonisation prévoit la peine de mort. Les crimes comme « association de malfaiteurs et tentative d’assassinat par empoisonnement » sont passibles de la peine capitale convertible en travaux forcés selon les cas.
Alors selon le droit pénal béninois actuel, et selon les qualifications requises contre Patrice Talon, il est passible de la peine de mort. Heureusement que le juge français n’a pas l’intelligence de notre ex-ministre de la Justice.
Prince Charlie Bakoréguy
Pourquoi Marie-Elise a menti ?
Pourquoi la partie civile a menti sur toute la ligne ? C’est la question qui brûle toutes les lèvres après avoir lu l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris. Il s’git du dossier concernant Patrice Talon où le gouvernement a montré ses lacunes devant la justice française. Un dossier truffé de mensonges et de pièges. C’est ce que révèle l’arrêt de la Chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Paris statuant en matière d’extradition. Tous ceux qui ont travaillé sur ce dossier doivent faire profil bas. Dans le lot on retrouve l’ancien ministre de la justice Marie-Elise. Elle a voulu prendre les juges français comme des atrophiés du cerveau. Mais elle avait à faire à des magistrats bien formés qui ont décelé des distorsions dans sa note du 22 janvier 2013. Note par laquelle elle garantissait que ni la peine de mort, ni celle de travaux forcés ne seront retenues à l’encontre de Patrice Talon s’il était extradé au Bénin. Or, il s’agit des peines encourues par l’homme d’affaires si les faits qualifiés d’association de malfaiteurs et de tentative d’assassinat par empoisonnement étaient établis contre sa personne. Comment peut-elle chercher à fourvoyer les magistrats français alors ceux-ci savent qu’aucune autre disposition n’a encore abrogé ni la peine capitale, ni la peine de travaux forcés au Bénin ? En sont for intérieur, le ministre sait que c’est une autre idée qui se cache derrière ces garanties et assurances. C’était de prononcer la peine de mort une fois Talon jugé. Or la peine capitale a été abrogée en France. Dans ces conditions, Marie-Elise n’avait pas d’autres moyens à faire valoir que de choisir à emballer la justice française par des propos mensongers, indignes d’un ministre de la République.
Yayi se méfie désormais d’eux
Les insuffisances relevées dans le dossier contre Patrice Talon ont rendu le président de la République très furieux. A tel point qu’il s’en prend à ceux qui ont conduit l’affaire. Dans sa ligne de mire, l’ancien commissaire central de la ville de Cotonou et l’actuel Procureur de la République. Le chef de l’Etat les accuse de l’avoir induit en erreur. Ils ont toujours été au-devant da la scène pour crier sur tous les toits qu’un complot existe contre le chef de l’Etat. Selon certaines indiscrétions, les chefs d’accusation ont été retenus par les intéressés. L’un a trouvé qu’il est question d’association de malfaiteurs, et l’autre tentative d’empoisonnement. Les deux dossiers seraient vides et c‘est ce qui a irrité le chef de l’Etat qui a commencé par prendre ses dispositions