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Bénin: la France renvoie son verdict d’extradition de Patrice Talon au 18 septembre
Publié le jeudi 23 mai 2013   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Palais de justice du Bénin


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COTONOU - La cour d'appel de Paris a renvoyé au 18 septembre prochain, son arrêt concernant la demande d'extradition au Bénin de l'homme d'Affaires Patrice Talon, réfugié en France pour avoir été accusé d'être le commanditaire d'une tentative d'empoisonnement du président béninois, Boni Yayi, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires à Cotonou.

Selon une source proche du Tribunal de première instance de Cotonou, la justice française aurait demandé aux autorités béninoises de communiquer les pièces relatives au lieu et preuves d'infractions, les peines encourues et sur le projet de révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990.

De même, il a été également aux autorités béninoises d'apporter la preuve de la ratification de la convention de New York contre la torture et autres peines pour traitement inhumain, cruel ou dégradant.

Le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou a lancé en octobre dernier deux mandats d'arrêt internationaux contre les opérateurs économiques béninois, Patrice Talon et Olivier Bocco, présumés commanditaires du plan d'empoisonnement du président Boni Yayi.

Trois autres personnes, notamment la nièce du président béninois, Zoubératou Kora Seke, le médecin personnel du chef de l'Etat, Ibrahim Mama Cissé, et l'ancien ministre béninois du Commerce, Moudjaïdou Soumanou, ont été inculpés depuis le 22 octobre 2012 d'association de malfaiteurs et tentative d'assassinat et écroués à la prison civile de Cotonou.

Ainsi, le 17 mai dernier, le juge d'instruction du tribunal de première instance de Cotonou, estimant que "l'infraction n'est pas constituée puisqu'il n'y a pas eu passage à l'acte", a prononcé un non-lieu pour l'affaire de tentative d'empoisonnement du chef de l'Etat béninois et ordonna la main levée des mandats qui ont été délivrés et la mise en liberté d'office des personnes qui sont en détention.

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