Le volet judiciaire des actes de vandalisme perpétrés sur le campus de Parakou le lundi 20 mai 2013 a commencé hier, jeudi 23 mai 2013. Vingt cinq (25) étudiants interpellés et gardés depuis les affrontements avec les forces de l’ordre ont été présentés au Procureur du Tribunal de Parakou dans la journée d’hier. Dix neufs ont bénéficié d’une libération provisoire alors que les six autres ont été gardés. Ce qui n’est pas du goût de certains de leurs collègues. Pour ces derniers, la prison est réservée aux voleurs et aux malfaiteurs. Alors, ils exigent la libération des étudiants gardés. Tout a commencé le lundi 20 mai dernier quand le président de la Fédération nationale des étudiants de l’Université de Parakou contre lequel il était délivré un mandat d’arrêt a été interpellé et gardé par les forces de l’ordre. Selon les sources sur place, il était allé discuter d’une motion de grève déposée par les étudiants de l’Université de Parakou. Cette arrestation du président a poussé les étudiants à tout saccager sur leur chemin. Un affrontement forces de l’ordre-étudiants s’en est suivi. Une trentaine d’étudiants ont été alors interpellés, gardés et présentés au Procureur hier.