Les membres du Comité national de facilitation des transports et transit routiers inter-Etats du ministère des Travaux publics et des Transports poursuivent la sensibilisation des transporteurs, des conducteurs et autres usagers de la route sur les textes réglementant les postes de contrôles routiers en République du Bénin. Après Sèmè-Kraké mardi dernier, ils étaient hier mercredi 27 août sur le parc des gros porteurs de Hillacondji à la frontière Bénin-Togo..
Par Romuald BINAZON
Les tracasseries policières cesseront bientôt sur les axes routiers du Bénin. L’arrêté ministériel portant application du décret n° 2013-546 du 24 décembre 2013, relatif à la règlementation des postes de contrôle routiers sur les corridors en République du Bénin fait l’objet de sensibilisation depuis quelques jours. Après les transporteurs, conducteurs et autres usagers de la route de Sèmè-Kraké mardi dernier, c’est le tour de ceux de Hillacondji de recevoir hier les membres du Comité national de facilitation des transports et transit routiers inter-Etats du ministère des Travaux publics et des Transports à ce sujet.Pour les membres de la délégation du comité conduits par Ismaël Emmanuel Daga, représentant le président du comité, les postes de contrôles conjoints routiers sont connus. Ainsi, sur l’axe «Cotonou-Bohicon-Parakou», il n’y aura que deux postes de contrôles à savoir Zogbodomey et Glazoué. Pour ce qui est de l’axe «Parakou-Malanville», il n’y aura qu’un seul poste de contrôle basé à N’Dali. Tandis que sur l’axe «Bohicon-Djougou», le seul poste de contrôle est placé à Savalou. C’est au niveau de Comè que le poste de contrôle de l’axe «Cotonou-Hilacondji» est mis. Les axes «Cotonou-Kraké» et «Cotonou-Igolo» ont respectivement leurs postes de contrôles à Sèmè (embranchement Kraké) et Gbozoumè (commune d’Avrankou). Il n’y aura plus un effectif pléthorique à un poste de contrôle. Sauf en cas de nécessité, un poste de contrôle conjoint est composé d’au plus deux représentants de chacune des structures de la Direction générale des Douanes et des droits indirects ; de la Direction générale de la Police nationale ; de la Direction générale de la Gendarmerie nationale ; et de la Direction générale des Forêts et des ressources naturelles. Selon les membres du Comité national de facilitation, il n’est plus question de graisser les pattes aux agents de sécurité sur les axes routiers. Mais les usagers de la route de leur côté doivent être désormais en règle et avoir leurs pièces à jour pour ne plus tomber sous le coup des infractions. Selon les explications des membres du Comité national de facilitation des transports et transit routiers inter-Etats, «toutes perceptions de faux frais aux postes de contrôles conjoints sur les corridors béninois sont formellement interdites et les percepteurs seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur.» Après les différentes explications des membres du comité, plusieurs intervenants ont fait savoir qu’au niveau des péages, le Nigeria et le Mali acceptent 60 tonnes, mais qu’au Bénin c’est 51 ou 53 tonnes qui passent. Ils ont déploré cet état de choses avant de faire allusion aux permis et aux rançonnements sur les axes routiers. A toutes ces préoccupations, les membres du Comité ont apporté des réponses avant de faire comprendre qu’on ne peut pas prendre les pièces des véhicules à l’entrée de Cotonou. Car, le décret en vigueur règle toutes ces tracasseries et désordres qui s’observent sur les axes routiers. Partout où le Comité est passé, il a mis en garde les indélicats sur le trajet de retour. Certains agents ont fui carrément pour ne pas tomber dans la nasse du Comité.