Le président du mouvement « Le Nationaliste » Irénée Agossa a fait des propositions pour l’organisation d’une élection apaisée à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib). Hier dimanche 26 mai 2013 dans l’acte 2 de l’émission « Zone franche » de Canal 3, il a invité tous les acteurs impliqués dans cette crise au respect de la loi et demandé au ministre du Commerce de poursuivre l’œuvre entamée par le président Yayi Boni.
« On doit désigner les élus consulaires dans le respect des textes en vigueur. Il faut une mise en application rigoureuse des textes », a déclaré le président du mouvement « Le Nationaliste » hier sur Canal 3. Pour lui, les textes qui régissent la Ccib devraient rester la boussole de tous les acteurs ayant intérêt dans l’organisation des élections consulaires. Le ministre du Commerce doit également à l’entendre jouer un rôle important dans le processus. « Une élection qui se déroule dans des conditions inacceptables n’est pas une bonne élection… Je demande au ministre du Commerce de poursuivre l’œuvre du Chef de l’Etat », a recommandé Irénée Agossa. Selon lui, le président de la République avait initié un dialogue avec les opérateurs économiques qui n’avait pas été matérialisé. « Ce premier faux pas, dira-t-il, doit être corrigé » et tous les opérateurs économiques doivent revenir à la table de négociation. « Je suis convaincu que la solution passe par le dialogue. Et je pense qu’en un mois, on pourra déjà terminer le processus », a-t-il fait observer. L’invité soutiendra en outre que l’Etat perd beaucoup de choses en laissant perdurer la situation. « La Ccib a un rôle capital à jouer dans la politique commerciale et industrielle de l’Etat. Son rôle n’était pas bien perçu. La Ccib est un partenaire stratégique de l’Etat. Ce n’est pas un syndicat d’opérateurs économiques. Le bon fonctionnement de cette chambre doit permettre d’apporter un plus au secteur privé », a fait savoir l’invité. Iréné Agossa a montré que le Bénin a intérêt à faire aboutir dans les conditions meilleures les élections consulaires pour que la Ccib joue toute sa partition dans l’économie nationale.
Des sanctions…
Le président du mouvement « le Nationaliste » a également demandé au ministre d’affirmer toute son autorité face aux dysfonctionnements qui s’observent dans la conduite dudit processus. « On peut relever le Secrétaire général de la Ccib de ses fonctions s’il y a des fautes avérées. Le ministre de tutelle peut le faire s’il a commis des fautes », a-t-il laissé entendre.