Dans le cadre de l’exécution du projet Zenzen (égalité en langue fon) qui vise à encourager la représentation équitable des femmes et des hommes dans les institutions politiques au Bénin, le Réseau pour l’intégration des femmes des Ong et Associations africaines (Rifonga-Bénin), a encore innové dans le but de booster ses actions.
Vendredi dernier à Bénin Royal Hôtel de Cotonou, les candidats qui ont postulé au concours de la meilleure production de chansons, d’articles de presse et de documentaires audiovisuels pour la sensibilisation et le plaidoyer pour un meilleur positionnement des femmes sur les listes électorales, lancé par Rifonga-Bénin ont été fixés.
Après dépouillement des offres reçues par le jury, Djibril Amouda, le seul postulant de la catégorie presse écrite a été recompensé.
Tout comme Charles Akouta pour l’audiovisuel et Vitho Codjovi Marius dans la catégorie de la meilleure chanson, il a reçu 500 000 Fcfa et un trophée. Quant à Mélanie Achahowé pour l’audiovisuel et Sédou Barassounon pour la chanson qui ont occupé la deuxième place, ils ont reçu 300 000 Fcfa et un trophée.
Les troisièmes qui sont Gérald Kougnitodé pour l’audiovisuel et Sébastien Tchiakpè pour la chanson ont de leur côté reçu 100 000 Fcfa avec un trophée.
Mais avant, la présidente du Rifonga-Bénin, Léontine Idohou, dans son adresse aux invités de la cérémonie de remise de trophées et de prix aux gagnants du concours Zenzen n’a pas caché que malgré le fait que le nombre de femmes soit passé de 6 à 4 sur 27 ministres lors du dernier remaniement, elles ne se décourageront pas.
« Notre réseau continue de mener des actions pour contribuer à la correction progressive de cette situation. C’est pour cela que, le Rifonga-Bénin exécute le projet Zenzen qui vise à augmenter le nombre de femmes élues conseillères communales et municipales lors des prochaines élections », a-t-elle affirmé.
Pour Scott Stofel, directeur par intérim de l’Usaid qui accompagne le Rifonga-Bénin dans la mise en œuvre de ce projet, pour la promotion du genre, les gagnants du jour ne doivent pas s’en arrêter là.
Et à Irène Adam, conseillère technique à la décentralisation au Ministère de la décentralisation de conclure : « Chacun de nous doit jouer sa partition dans son domaine pour une meilleure représentation de la femme dans les instances de décision ».