Dénis Oké est arrêté et gardé à vue au commissariat central de Cotonou pour usurpation de titre de policier et vol de motos à Okpè-Oluwa et Vêdoko, deux quartiers populeux de Cotonou. Il a été recherché par les éléments du chef de la police judiciaire du commissariat central de Cotonou, Edgar Zola et a été pris en flagrant délit d’interpellation de moto pour défaut de port de casque. Le mode opératoire de cet individu est surprenant. S’habiller en tenue de policier au domicile d’une Togolaise, aussi arrêtée, et se positionner sur les artères de la capitale économique du Bénin pour interpeller les conducteurs de moto qui ne portent pas leur casque. Il invite ensuite les conducteurs de moto à se rendre au commissariat central de Cotonou le lendemain pour le retrait de leur moto. C’est ainsi qu’il a fait plusieurs victimes dont une dame qui a porté plainte le 29 août 2014. Une enquête a été donc ouverte et dirigée de main de maître par le chef de la police judiciaire, Edgar Zola. Soixante douze heures après, c’est-à-dire le 1er septembre, le faux policier a encore frappé. Et dans l’exercice de sa sale besogne, il a été arrêté. Une descente à son domicile à Glo, a permis de découvrir la moto de la dame qui avait porté plainte le 29 août dernier. Pour le commissaire Edgar Zola, la police, dans l’exercice de ses fonctions, agit toujours par binôme. Aussi, a-t-il dit, la saisie d’une moto ou le retrait des pièces d’un véhicule par un policier sont toujours subordonnés à une fiche comportant le nom de l’unité de police qui réprime l’infraction, la signature de l’agent qui a procédé à l’interpellation, son grade, ses nom et prénom qui doivent correspondre à ce qui est inscrit sur sa plaque patronymique.