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Chemin de fer : L’Etat du Bénin contourne toujours la vérité
Publié le vendredi 5 septembre 2014   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le président Boni Yayi du Benin à Droite et le président Issoufou Mamadou du Niger à Gauche


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Le mercredi 03 septembre 2014, le Chef de l’Etat Béninois et son homologue du Niger, ont effectué une descente à la gare centrale (OCBN) de Cotonou. Une visite sanctionnée par un communiqué de presse qui suscite déjà des réactions au sein des populations.

Le Gouvernement du Bénin toujours dans le dilatoire !

C’est ce qui convient de retenir du communiqué qui a sanctionné la visite des deux Chefs d’Etats à la gare centrale de Cotonou.

Un communiqué qui au lieu de situer davantage les populations, a encore fait l’option de véhiculer ce qui relève du non droit.

La réhabilitation du chemin de fer annoncée avec tant de bruit porte à n’en point douter les signes d’un éléphant blanc. Pour preuve, beaucoup parmi ceux qui ont assisté à cette cérémonie ne cachent pas que loin d’une construction, ce qui se passe actuellement à la grande gare de Cotonou n’est qu’une simple réfection. Mais la vérité dans ce dossier, c’est que tout porte à croire que les deux Etats qui sont propriétaires du chemin de fer, ont fait l’option de tourner dos au droit et à la légalité. Trois (03) constances se dégagent chaque fois qu’on évoque ce dossier. La première c’est que se sont ces mêmes Etats qui ont lancé un appel d’offres international que le Groupe PETROLIN a gagné depuis 2010 et n’attend que la signature de sa convention ferroviaire. La deuxième c’est qu’à aucun moment, Bolloré n’a gagné quoi que ce soit dans ce dossier. La troisième enfin, c’est que ce n’est qu’en novembre plus précisément le 07 novembre 2013, que ces mêmes Chefs d’Etats ont invité PETROLIN pour lui notifier qu’ils ont désigné Bolloré comme partenaire stratégique en tant qu’opérateur et non concessionnaire. Comment comprendre qu’à toutes les cérémonies, on constate l’absence du concessionnaire de droit ? Il s’en suit que dans ce dossier de réhabilitation et de construction du chemin de fer Cotonou, Parakou, Niamey via Dosso, c’est le Groupe PETROLIN qui est le concessionnaire légitime. Vouloir substituer un autre Groupe à PETROLIN, est synonyme de violation de ce droit et les deux Gouvernements en sont conscients.

A la date d’aujourd’hui, ces deux Etats reconnaissent n’avoir pas signé au Groupe PETROLIN sa Convention ferroviaire.

Selon les dernières informations qui nous sont parvenues par rapport à ce dossier, un conciliateur serait désigné par la Chambre de Commerce Internationale (CCI) pour statuer sur ce dossier.

Heureusement que le Bénin est un Etat de droit et que dans ces conditions, il y a de juridictions compétentes pour ramener les uns et les autres à la raison. Le Groupe PETROLIN n’attend que le droit soit dit.

Le hic c’est que les deux Etats sans avoir signé au Groupe PETROLIN sa Convention ferroviaire qui est pourtant un acte indispensable, ne cessent de véhiculer qu’il n’a pas la surface financière pouvant lui permettre de réaliser ce projet. Pourtant, sans même cette convention, PETROLIN a réalisé sur fonds propres beaucoup d’Etudes sur ledit projet et ce, avec des Entreprises de renommée internationale. Cela cache quelque chose que les populations veulent comprendre.... Le Chefs d’Etats doivent nous situer par rapport à un certain nombre de questions :

1- Pourquoi les deux Etats en dépit du fait qu’ils ont notifié à PETROLIN l’adjudication définitive de cet appel d’offres, ont du mal a signé à Monsieur Samuel DOSSOU - AWORET, sa Convention Ferroviaire ?

2- Pourquoi le Groupe PETROLIN n’est pas invité à la cérémonie du mercredi 03 septembre 2014 alors qu’il est le concessionnaire de droit de ce projet ;

3- Pourquoi une négociation secrète en faveur de Bolloré qui n’a pourtant pas gagné l’appel d’offres international ;

4- Comment expliqué qu’on veuille mélanger les 20% concédés à PETROLIN avec un autre dossier en négociation secrète ?

5- Pourquoi Bolloré ne veut pas respecter le droit au BENIN.

Que les Gouvernements des deux Etats répondent à ces questions pour édifier leurs peuples.

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