Le Centre international en Afrique de formation des avocats francophones (CIFAF) que dirige Me Jaques A. Migan, ancien Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Bénin, organise à partir de ce jour et ce, jusqu’au 19 septembre 2014 une session de formation à l’intention des avocats des barreaux de la sous-région. A part le Bénin, sont concernés par cette formation, les avocats du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Congo – Brazzaville, de la République Démocratique du Congo, de la Côte-d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Rwanda, du Sénégal, du Tchad, et du Togo. Au cours de cette 13è session de formation appuyée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), plusieurs aspects essentiels du métier d’avocat seront abordés, notamment : la déontologie, le droit processuel, la pratique professionnelle et les techniques de la plaidoirie. Cette session de formation alterne la théorie et la pratique. La formation théorique est axée essentiellement sur le droit processuel traitant des principes directeurs du procès, de l’appel, des recours de droit devant les juridictions suprêmes nationales et les juridictions communautaires, régionales et internationales. Par ailleurs, les conférences sur les différents thèmes viendront diversifier la formation théorique à laquelle s’ajouteront les exercices pratiques. Les inquiétudes des jeunes avocats en début de carrière trouveront des réponses idoines. Des questions comme, comment plaider ? Que faut-il dire ? Comment le dire ? Que ne faut-il pas dire ? Que faut-il éviter de faire ? Comment rédiger un avis juridique ? Les modules de formation arrêtés par le Conseil pédagogique du CIFAF seront animés par 43 formateurs : avocats membres des barreaux francophones d’Afrique, d’Europe, du Canada, des Hauts Magistrats, des praticiens expérimentés (huissier, banquier, journaliste, assureur) et des universitaires. Une attestation et un kit documentaire composé de plusieurs ouvrages juridiques de référence seront remis à la fin de la formation à chacun des participants de cette promotion d’ores et déjà baptisée Nelson MENDELA.