En réponse à la sortie médiatique du directeur par interim du festival internatinal de théâtre du Bénin (Fitheb) en début de semaine, Gabin Allognon, directeur des resources financières et matérielles du ministère des Finances et de l’économie, sur ‘’Zone Franche’’ de ce dimanche, a ennuméré certains dysfonctionnements qui pourraient hypothéquer la tenue du Fitheb 2014.
Malgré toute la serénité dont a fait preuve Ousmane Alédji, directeur par interim du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) par rapport à la contribution de l’Etat dans l’organisation du Fitheb 2014 lors de sa dernière sortie médiatique, la menace de perturbation ou d’annulation plane toujours sur cette fête de théâtre africain.
Sur ‘’Zone Franche’’ de ce dimanche, le directeur des resources financières et matérielles (DRFM) du ministère des Finances et de l’économie, n’est pas allé du revers de la main pour stigmatiser le malaise au ministère de la Culture. La mise en place des organes du festival souffrerait de beaucoup d’incohérences. Il fait allusion ainsi à la non installation du Conseil d’administration du Fitheb conformément aux textes et la désignation du directeur du festival qui souffrerait également de vice de procédure. Etayant ses propos, Gabin Allognon, représentant du ministère des Finances et de l’économie a explique qu’il est prévu l’installation des administrateurs du Fitheb cinq (05) mois avant la tenue dudit festival>
Le Conseil d’administration procède au choix du directeur du Fitheb par appel à candidature. ‘’Ce qui n’a pas été le cas”, deplore t-il. Dans sa forme actuelle, il averti que le Fitheb pourrait ne peut pas bénéficier de l’apport logistique de l’Etat.
Autres démarches de mal gouvernance au ministère en charge de la Culture dénoncées par M. Allognon, la tentative de sabotage du festival international des cultures endogènes de la région des collines (Festico) dont il a la lourde responsabilités. Pour lui, le ministère de la Culture jouerait des pieds et des mains pour réduire à sa plus simple expression le Festico. Il justifie ses propos par l’annulation de la ligne budgétaire affectée au Festico et qui aurait été orientée vers d’autres festivals endogènes alors que selon lui, après le Fitheb, c’est le Festico qui se positionne du fait de son parcours administratif. Ne comprenant pas quelle mouche a piqué les cadres du ministère de la Culture, Gabin Allognon les a invités à réhabiliter le Festico sans aucune forme de procès.
L’autre question abordée au cours de l’émission, les finances publiques qui se portent bien à en croire l’invité de “Zone Franche”, puisqu’il n’y a pas eu cessation de paiement des salaries. “D’année en année des décaissements se font et un effort qualitatif et quantitatif est fait sur le plan social”, a souligné le directeur des resources financières et matérielles du ministère des Finances et de l’économie.
Concernant la jeunesse qui peine à retrouver ses repairs, le promotteur du Festico indique que le problème majeur des jeunes est qu’ils ne militent au sein des associations qui constituent pour lui une école de vie. “En attendant que l’Etat leur offre des propositions d’emploi, ils doivent se mettre ensemble pour réfléchir sur leur développement personnel, pourquoi pas explorer la voie de l’entrepreneriat”, a-t-il conseillé.
Le débat sur la corruption n’a pas non plus été occultée. Sur la question Gabin Allognon a fait savoir que ce sont des questions reccurrentes qu’il faudra régler avec beaucoup plus d’engagement.