Le dimanche 09 juin prochain, Ecureuils et Fennecs se sont donné rendez-vous pour le match retour de la 4ème journée des éliminatoires de la coupe du monde Brésil 2014. A quelques jours de cette explication, les Ecureuils traversent une zone de forte turbulence à cause du bras de fer entre dirigeants de la Fédération béninoise de football et responsables de l’encadrement technique.
Ce n’est pas la grande sérénité au sein de l’écurie du Onze national à une semaine de la 4ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2014. Pour cause, Manuel Amoros n’épouse pas les directives de son employeur, le comité exécutif de la Fédération béninoise de football par le biais de son président, Anjorin Moucharafou. Pour les membres de la fédération, il faut faire un alliage entre l’ancienne garde et la nouvelle génération. Ce qui n’est pas de l’avis du technicien français. Pour lui, certains joueurs n’ont pas leur place au sein du Onze national. Il ne souhaite pas aligner comme titulaire le dimanche 09 juin prochain ni Mouritala Ogounbiyi, ni Razak Omotoyossi ni Pascal Angan. Pour l’ancien Bleu, ces internationaux ne sont pas compétitifs. Ce qui n’est pas de l’avis du comité exécutif de la Fbf avec à sa tête Anjorin Moucharafou, qui estime que ces joueurs sont inamovibles au sein de la sélection nationale. Cette situation est la principale cause de l’imbroglio observé autour de la liste officielle des joueurs devant affronter l’Algérie. Selon les informations distillées, le sélectionneur national compte aligner Abou Maiga en attaque comme au match aller. Ce qui apparait comme un paradoxe quand on sait que ce joueur est de la même génération que Razak Omotoyossi et qu’il est dans un club amateur alors que son coéquipier en équipe nationale joue en 1ère division en Suède. Les uns et les autres devront ramener la balle à terre pour le bonheur du football béninois. Les férus du cuir rond n’attendent qu’un sursaut d’orgueil de leur formation face à l’Algérie qui l’avait battue au match aller 3-1.