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La Presse du Jour N° 1897 du 30/5/2013

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Renouvellement des membres de la Cour constitutionnelle : Robert Dossou part K.O
Publié le vendredi 31 mai 2013   |  La Presse du Jour


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© Autre presse par DR
Maitre Robert Dossou, président en exercice de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (Cjca)


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Selon la chaîne de télévision Canal3, le président de la République, en vertu des pouvoirs que lui confère l’article 115 de la Constitution du 11 décembre 1990, a désigné ses trois membres sur les sept qui composeront la prochaine Cour constitutionnelle. Parmi ces noms ne figure pas celui du président de la mandature sortante, Robert Dossou.

La page Robert Dossou est tournée à la Cour constitutionnelle. C’est désormais certain qu’il ne fera plus partie de la prochaine équipe des sept sages. Boni Yayi en a décidé ainsi. En effet, selon les informations rendues publiques hier, jeudi 30 mai 2013, par la chaîne de télévision Canal3, le président de la République a choisi MM. Euloge Akpo (magistrat), Simplice Dato (juriste de haut niveau) et Mme Nassirou Lamatou (personnalité) pour compléter la liste des quatre représentants désignés par l’Assemblée nationale pour former l’équipe de la Cour constitutionnelle au titre de la prochaine mandature. Le président Robert Dossou devra donc bientôt passer la main à son successeur. Pour certains béninois, le fait que Boni Yayi ne donne pas une seconde chance au président sortant de la Cour constitutionnelle n’est pas une surprise. Car, dans l’opinion publique, il se disait avec certitude qu’il allait partir. Mais les uns et les autres se demandaient si le président de la République allait le faire, au regard du rôle joué par la Cour constitutionnelle dirigée par Me Robert Dossou, aux dernières élections présidentielles. Mais le départ de Me Dossou est bel et bien consommé. Ce départ n’est certainement pas innocent. Ça cache sans doute quelque chose. Qu’est-ce qui peut expliquer ce choix de Boni Yayi ? Qu’est-ce qui peut pousser Yayi à faire ce choix ? Le mystère est profond.

Grégoire Amangbégnon

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