A quelques jours du tournant décisif des éliminatoires du mondial 2014, ce n’est pas la grande sérénité au sein de certaines sélections africaines engagées dans la compétition. Au Bénin, au Togo, au Cameroun, au Mali et en Côte d’Ivoire par exemple, soit l’encadrement technique est pointé du doigt, soit c’est la fédération qui se met maladroitement en vedette.
En milieu et en fin de semaine, le football africain sera sous les feux de la rampe. En effet, les sélections africaines seront dans la 4ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2014 qui se déroulera au Brésil. En prélude à cette journée, la plupart des écuries sont en préparation. Mais ce n’est pas la grande sérénité dans tous les pays.
Au Bénin, c’est le sélectionneur français des Ecureuils qui défraie la chronique. Tout est parti de sa position vis-à-vis de Mouritala Ogounbiyi, Séidath Tchomogo et Razak Omotoyossi. Pour l’ancien Bleu, ces trois joueurs ne sont pas en forme actuellement. Le comité exécutif de la fédération par le biais de son président, Anjorin Moucharafou, a un avis contraire. La situation s’est dégradée au point où le Français a été agressé par un badaud jeudi dernier après l’entrainement à Porto-Novo. Cette situation n’est pas de nature à ramener la quiétude dans la maison des Ecureuils en mauvaise position dans leur groupe.
Au Togo, Didier Six et Emmanuel Adebayor sont toujours à couteaux tirés. Le capitaine des Eperviers n’a pas encore digéré l’élimination face aux Etalons du Burkina Faso lors de la Can 2013. Pour lui, cette contre-performance est amputable à l’ancien international français. Il a déjà boycotté le match aller face au Cameroun et n’est pas sûr d’être à Lomé pour le compte de la réception des Lions Indomptables le week-end prochain. Tant que le technicien français serait à la tête du Togo, le joueur de Tottenham garderait ses distances vis-à-vis des Eperviers. Il est suivi dans son mouvement du gardien de Reims (L1/France), Agassa Kossi.
Au Mali, les Aigles médaillés de bronze de la dernière Can, sont orphelins de leur patron. Il y a quelques jours, le Français Patrice Carteron a signé au TP Mazembe. Encore sous contrat avec le Mali, les autorités du football de ce pays décident de porter l’affaire devant la FIFA. Cette situation n’est pas de nature à faire régner la sérénité chez les Aigles co-leaders avec les Fennecs dans le groupe où sont logés les Ecureuils du Bénin.
Au Cameroun, c’est d’abord un accident vasculaire cardiaque qui a failli emporter Jean-Paul Akono, le sélectionneur national. Et c’est à l’hôpital qu’il apprend son éviction et son remplacement par l’Allemand Volker Finke à la tête de la sélection nationale. Aux dernières nouvelles, on apprend aussi la probable absence de Samuel Eto’o, leader incontestable du groupe camerounais.
Mathias Combou
