Le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes, Mohamed GIBIGAYE, a installé le jeudi 23 mai 2013, les membres de la Cellule de certification des métiers.
Structurer et professionnaliser les métiers existants, se prononcer sur la certification à accorder aux métiers, et mettre en place le cadre national de certification, tels sont les prérogatives de la Cellule de certification des métiers du ministère en charge de la Formation technique et professionnelle, selon l’arrêté 508 du 27 décembre 2012, portant création, attribution et composition de la Cellule de certificat des métiers. La lecture du contenu de ce décret et la vérification de la présence effective des membres de cette cellule, sont les grandes phases qui ont marqué cette cérémonie d’installation.
En installant les membres de cette cellule, le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes, Mohamed GIBIGAYE a insisté sur l’importance de cette cellule, au regard des 250 métiers identifiés qui ont grand besoin d’un état des lieux sur la manière dont ils sont dispensés aux apprenants. « Nous avons besoin de nous assoir pour qualifier les métiers, selon les chartes de compétences. La richesse dans un pays se créent par les hommes, surtout les artisans », a-t-il indiqué.
Pour lui, dans la logique de la professionnalisation des lycées avec 70% de pratiques et 30% de théorie, il importe d’impliquer les artisans pour les travaux pratiques dans les centres de formation. Et d’ajouter : « C’est le but que nous poursuivons en cherchant à hiérarchiser les compétences des artisans qui sont indispensable à la création de richesse ». Mieux, il n’a pas manqué d’exhorter les membres de cette cellule au travail, à bien structurer et hiérarchiser les métiers, mettre en place un secrétariat, rédiger un règlement intérieur et la mobilisation des ressources financières nécessaires pour son bon fonctionnement.
Selon le président de la Cellule de certification des métiers, Wilfrid DJENONTIN, les membres de sa cellule mesure bien la portée de leur mission qui concerne 80% des travailleurs du Bénin. Il a réaffirmé l’engagement de toute la cellule à œuvrer afin que les fruits tiennent la promesse des fleurs.