Le Gouvernement de YAYI BONI est en passe de remercier l’honorable Claudine Afiavi Prudencio, la Première Secrétaire du Parlement Béninois, en monnaie de singe dans le dossier d’ASSAINISSEMENT DE LA VOIE DE WOME - COCOTOMEY ET DE LA CONSTRUCTION DU PONT DE WOME.
« A César ce qui est César, à Dieu ce qui est Dieu », a bien dit ce passage de la Bible et nous parlons aux évangélistes. Il est aussi dit qu’ « A tout Seigneur, tout honneur ». Seulement, chez Boni Yayi ces adages semblent ne pas avoir tout leur sens.
Celle qui est la première à voir la misère des populations de Womè, leur peine à se déplacer aisément de leurs domiciles à la ville, c’est bien l’honorable Claudine Afiavi Prudencio. C’est aussi elle la première qui a décidé de soulager ces populations. C’est ainsi que dans les années 2006 - 2007 et même 2012, l’honorable Claudine Afiavi Prudencio a entrepris l’assainissement et la construction du pont de Womè aux populations.
Pour s’en tenir à la genèse de ce pont, on retient que Mme Claudine Afiavi Prudencio a sorti, de sa poche, plusieurs millions de francs Cfa pour ces travaux. Pour elle, retient-on, ces ouvrages devraient permettre aux élèves et écoliers de Womè d’aller aisément à l’école, aux bonnes femmes de rallier sans peine les marchés environnants pour leur commerce et aux hommes de raccourcir la distance qui les mène de la maison au service. Womè étant devenu, en l’espace de quelques années, une grande citée dortoir pour Cotonou et environs.
Seulement, coupé de la voie principale la plus proche qui mène en ville, ces populations sont obligées de faire le grand détour vers Godomey. Perdant ainsi temps et argent. Certains, parfois par manque de moyens, parfois par prise de risque, empruntent la voie du bas-fond. Et ceci sans encourir les conséquences inhérentes. On en déplore plusieurs pertes en vies humaines.
Elle a tout essayé…et pourtant !
Consciente de ces désagréments, l’honorable Claudine Afiavi Prudencio s’est lancée ce défi de construire ce pont. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme elle l’aurait souhaité. Les travaux ont commencé. Mais des difficultés n’ont pas permis d’aller au bout. Un engin est même tombé dans l’eau sans qu’on ne puisse le récupérer jusqu’à ce jour. Après toutes ces tentatives, le bon sens voudrait que cette femme soit citée et que son action reconnue au moment où le projet a évolué. Mais ce n’est pas le cas.
Au contraire ! On ne parle même pas d’elle. C’est comme si personne n’avait rien fait avant l’Etat. Le pire, c’est que le projet est en train d’être récupéré par des gens qui, à l’époque, se moquaient de l’initiative de la député de la 6è circonscription électorale. On les comprend, les élections arrivent.
C’est souvent le temps où des politiciens voient « pour la première fois » les problèmes des populations. Ce qui se passe actuellement au sujet des du pont de Womè n’est pas loin de la récupération politique. Citer en exemple l’initiative de l’Honorable Claudine Afiavi Prudencio n’enlèverait rien au Chef de l’Etat et à ses collaborateurs acheteurs de terrains dans la 6è circonscription électorale. Le financement trouvé aujourd’hui pour la réalisation de ce projet ne vient pas de la poche personnelle du Chef de l’Etat, ni de ses collaborateurs acheteurs de terrain dans la zone. Par contre, les millions investis par l’honorable Claudine Afiavi Prudencio viennent de sa poche. Et comme a dit l’autre à ce sujet, l’injustice est à son comble.