En grève de 72 heures renouvelable par tacite reconduction chaque semaine depuis le 19 août dernier, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, l’Intersyndicale des ressources humaines en santé ( IRHS), menace de radicaliser ce mouvement à partir du 23 septembre sans service minimum, a-t-on appris jeudi de sources officielles à Cotonou.
Selon une déclaration du secrétaire général du syndicat des anesthésistes-réanimateurs du Bénin, Vincent Ayélodjou, l’IRHS a décidé de la paralysie des hôpitaux et centres de santé publics pour exiger la satisfaction totale d’un certain nombre de revendications, visant à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Il s’agit, a-t-il cité, du payement de tous les salaires aux ayants droits, de la prise d’un arrêté interministériel pour la revalorisation de la prime de logement au profit des personnels paramédical et administratif du ministère de la santé et du Centre national hospitalier et universitaire de Cotonou, le payement de la prime de risque et les rappels y afférents à tous, l’achèvement des travaux de reversement au ministère de la santé et du payement du rappel de la prime de motivation au titre de l’année 2007 à tous les ayants droits.
"C’est à contre coeur que nous prenons la décision d’aller à une grève sans service minimum à partir du 23 septembre prochain. Car après quatre semaines de mouvement de grève avec service minimum, les autorités politiques sont toujours restées sourdes à nos revendications", a-t-il déploré, précisant qu’à partir du 23 septembre prochain, les agents de santé resteront dans leurs maisons et la population malade sera à la charge du gouvernement.