«La lutte est engagée et appelle à la contribution de tous.» C’est le message qu’il faut retenir des dernières actions de l’Institut national pour la promotion de femme (Inpf) dirigé par le Professeur Vicentia Boco. En effet, l’institut a organisé le vendredi 12 septembre dernier à l’infosec de Cotonou, une séance d’échanges avec les responsables des Organisations de la société civile (Osc). Une vingtaine d’Osc ont répondu présent à cet appel qui fait suite aux séances de Porto-Novo et autres localités du pays. Placée sous le thème « Stratégies d’accès des femmes aux postes de prise de décisions », cette rencontre a permis aux participants de mettre en place de nouveaux plans devant aider les femmes à accéder aux postes de responsabilité. A l’ouverture de la séance, c’est la présidente de l’Inpf qui est revenue sur la pertinence du thème retenu et pour lequel elle travaille depuis trois ans qu’elle est à la tête de l’Inpf. Au regard des résultats, elle a appelé toutes les associations à véritablement s’engager dans ce combat. Car l’institut ne pourra véritablement réussir s’il ne reçoit l’appui des structures de femmes et autres organisations ayant les mêmes attributions. C’est donc avec amertume qu’elle a déploré le comportement de certaines autorités aujourd’hui qui montrent qu’elles ne sont pas prêtes à œuvrer pour le positionnement des femmes dans les instances de prise de décisions. En exemple, elle a cité la présence des quatre femmes au sein de l’actuel gouvernement. Selon sa lecture, c’est un mauvais chiffre que le Bénin présente dans la sous région. « Je nous appelle à changer de fusil d’épaule dans cette lutte » a-t-elle martelé. Plusieurs interventions ont permis à la rencontre d’atteindre ses objectifs théoriques pouvant permettre la promotion de la femme béninoise.