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La Presse du Jour N° 2212 du 12/9/2014

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Retard dans la correction de la Lépi pour faute d’argent : Les élections sont menacées au Bénin
Publié le mardi 16 septembre 2014   |  La Presse du Jour


Sacca
© Autre presse par DR
Sacca Lafia, Président de la Correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi)


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Les déclarations du président du Cos/Lépi sur Soleil Fm hier dimanche 14 septembre 2014, ne sont pas de nature à rassurer les Béninois sur l’organisation à temps des élections locales et législatives voire la présidentielle de 2016. La raison essentielle, le manque d’argent pour achever le processus. Si le 20 septembre prochain le Cos/Lépi ne reçoit pas au moins 2 milliards, ce sera fini.
Visiblement, les Béninois ne doivent plus compter sur la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) pour la tenue des élections prochaines. Puisque les dernières déclarations du président du Cos/Lépi amènent à y penser sérieusement. Sur la radio Soleil Fm hier dimanche 14 septembre 2014, le président Sacca Lafia a fait savoir que si d’ici le samedi 20 septembre prochain, le gouvernement ne met à la disposition de la structure qu’il dirige un minimum de deux (02) milliards de FCFA, le processus de correction et d’actualisation de la Lépi sera compris. Autrement, il ne sera plus possible d’avoir la Lépi à temps pour organiser les élections locales cette année. L’organisation des autres échéances serait aussi une incertitude. En réalité, Yayi n’est plus prêt à mettre de l’argent dans cette affaire. Une source sérieuse d’inquiétude, quand on sait que le Chef de l’Etat ne compte plus organiser aucune élection au Bénin sans la Lépi. Tout est donc planifié pour que les élections ne se tiennent pas. Dans ces conditions, les populations pourraient se laisser aller à l’insurrection. On parlera de crise et d’instabilité sociopolitique. Alors, le «bon» argument sera trouvé pour prolonger le mandat du Chef de l’Etat au-delà du 6 avril 2016. Des sources indiquent même que des dispositions seraient en train d’être prises pour que le Président de la République puisse légiférer par ordonnance en cas de non tenue à temps des prochaines élections législatives. Pour 2016, la situation «obligerait» le Chef de l’Etat à s’octroyer une prolongation. Dans tous les cas, la menace est désormais réelle, si on s’en remet aux propos du président du Cos/Lépi. A moins que d’ici le 20 septembre prochain Yayi mette à la disposition du Cos/Lépi les deux (02) milliards nécessaires pour poursuivre le processus. Au contraire, Hasta la vista aux élections.


GrégoireAmangbégnon

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