Les Ecureuils du Bénin seront face aux Fennecs Algériens dimanche prochain au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. Cette rencontre entre dans le compte des éliminatoires de la prochaine coupe du monde de football Brésil 2014. Mais depuis la publication de la liste des joueurs retenus par le sélectionneur Manuel Amoros, les membres du comité exécutif de la Fédération béninoise de football en l'occurrence le président Anjorin Moucharaf font preuve d'une ingérence qui met en difficulté le stage des joueurs qui doivent livrer un match très important dimanche prochain.
Quelle mouche a pu bien piquer le président Anjorin Moucharaf ? A-t-il déjà coaché une équipe de football ? A-t-il jamais signé une licence de football ? Peut-il taper dans un ballon ?
L'éternel " Prégo " de la Fédération béninoise de football et ses pairs semblent encore se tromper de combat. Pourtant, il n'est pas exagérer de conclure qu'ils n'ont plus rien à démontrer au peuple béninois, encore moins aux férus du cuir rond ? Toutefois, l'ère du renouveau du football béninois n'est plus loin.
En effet, c'est la capitale rencontre de ce dimanche où les Ecureuils n'auront pas droit à l'erreur face aux algériens, qu'ont choisi ceux-là qui pensent qu'ils jouent le même rôle que la lettre ''A'' dans " Paris " pour troubler une fois de plus la quiétude du Onze national et de son encadrement. Alors que le sélectionneur national a rendu public la liste des joueurs qu'il entend convoquer, le président de la fédération béninoise de football prétend être le dernier à décider de la composition de l'équipe nationale. Or, main libre doit-être laissée au technicien français qui a une obligation de résultat. Pourtant, des esprits bien éveillés ont senti venir la chose et ont tiré, en temps réel, sur la sonnette d'alarme, à l'occasion de la présentation du " Toubab " arrivé sur le territoire béninois pour la signature de son contrat. Anjorin Moucharaf et ses pairs, vus aujourd'hui d'un très mauvais œil par leurs vis-à-vis se doivent donc de prier tous les dieux et les mânes des ancêtres pour une victoire des Ecureuils ce dimanche au stade Charles de Gaulles de Porto. Sans quoi, ils essuieront une fois de plus la verve des inconditionnels supporters du Onze national qui boudent déjà.
Voici donc qui se révèle comme un véritable examen pour Anjorin Moucharaf et ses alliés en attendant leur bilan sur la gestion du football béninois qui ne sera qu'une pilule amère que personne n'oserait avaler.