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La Nation N° 6072 du 17/9/2014

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Lutte contre la maladie à virus Ebola : Rotary club de Cotonou se mobilise pour endiguer le mal
Publié le mercredi 17 septembre 2014   |  La Nation


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© Autre presse par DR
Le secteur de la santé


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Le Rotary club de Cotonou a organisé lundi 15 septembre dernier à Cotonou, une réflexion sur l’actuelle flambée de l’épidémie à virus Ebola. L’objectif de cette réunion est de mobiliser les rotariens dans la lutte contre l’expansion de cette maladie mortelle.


Par Lazare AKPAHOU (stagiaire)


Contribuer au bien-être des populations et les assister afin qu’elles soient moins vulnérables. Telle est l’une des nombreuses missions des rotariens du Bénin. C’est justement pour l'accomplir que le Rotary club de Cotonou en collaboration avec celui de «Cotonou Lagune» a organisé lundi 15 septembre dernier une réflexion sur la lutte l'épidémie de la fièvre à virus Ebola. L’objectif est de voir comment aider l’Etat et les populations à faire face à la propagation à grande échelle de cette maladie dont le taux de mortalité varie entre 55 et 90%. Le Rotary club du Bénin entend mobiliser toutes les ressources humaines et financières pour accompagner l’Etat dans cette lutte. Cette rencontre qui a pris l’allure d’une conférence-débat, a permis aux organisateurs d’identifier les moyens efficaces pour endiguer ce mal. Deux communications ont été faites au cours de cette séance. C’est Lucien Dossou-Gbété, médecin infectiologue qui a eu le privilège de présenter la première qui porte sur le défi sanitaire sous-régional de l’infection au virus Ebola. A travers son intervention, il a exposé les symptômes de cette infection et a dressé le diagnostic occultant la question du traitement car encore non établi pour prendre en charge cette affection. Mais compte tenu du caractère extrêmement sévère de cette affection, il a été question de savoir ce que peut faire le Rotary International à travers ses clubs présents au Bénin et l’ensemble des clubs regroupés sous le Rotary International pour pouvoir assister le pays et diffuser l’information afin de limiter son caractère dramatique. Dans la foulée, Hippolyte Agboton, professeur de cardiologie, a présenté la deuxième communication qui porte essentiellement sur la mobilisation des Rotariens face à l’urgence sanitaire de l’infection. Dans son intervention, il a présenté quelques approches de solutions à court et à long termes. Il a précisé qu’il existe des structures internationales qui sont prêtes à mettre à disposition des bourses pour approfondir les recherches sur le mode de fonctionnement du réservoir que constitue la chauve-souris réputée comme étant l’animal qui héberge le virus sans être malade. Il a décrit en quelques lignes comment le virus se transmet de la chauve-souris (frugivore) à l’homme. Lorsque cet animal grignote des fruits, la salive qui sort de sa bouche peut infecter ce fruit lorsqu’il n’est pas totalement consommé. Ce fruit, tombé par terre, peut être récupéré par d’autres animaux rongeurs notamment dans la forêt, ou éventuellement par des enfants. C’est en ce moment que le virus passe de son réservoir vers un hôte humain où il crée des dégâts donnant la maladie dramatique du virus Ebola. Les organisateurs pensent déjà à des actions à mener pour faire face à ce danger qui guette tout le monde. «Les premières actions passent par une contribution importante du Rotary International et les autres services pour appuyer le ministère de la Santé dans ce sens», affirme Lucien Dossou-Gbété.
Obama envoie des militaires en Afrique

Le président Barack Obama devrait tenter hier mardi de "faire reculer" l'épidémie d'Ebola en annonçant l'envoi de quelque 3.000 militaires américains en Afrique de l'Ouest pour participer à la lutte contre le virus qui a déjà fait plus de 2.400 morts.AFP
M. Obama doit présenter son plan d'action lors d'une visite au siège des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), à Atlanta (sud). L'essentiel des efforts américains seront concentrés au Liberia, l'un des trois pays les plus touchés par le virus avec la Sierra Leone et la Guinée. Un centre de commandement qui assura la coordination des opérations sera installé dans la capitale Monrovia, a indiqué un responsable américain sous couvert d'anonymat. Les militaires participeront en particulier à la construction de nouveaux centres de traitement dans les zones les plus touchées et le gouvernement américain aidera au recrutement et à la formation des personnels chargés de les gérer. Les Etats-Unis mettront en place un centre permettant la formation de 500 travailleurs sanitaires par semaine pendant au moins six mois."Pour combattre cette épidémie à la source, nous devons mettre en place une véritable réponse internationale", a indiqué un responsable américain sous couvert d'anonymat, estimant que le plan qui sera présenté par M. Obama devrait contribuer à "faire reculer" l'épidémie, la plus grave de l'histoire de cette fièvre hémorragique identifiée en 1976. Dans ce cadre, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) distribuera, en partenariat avec l'Unicef, des kits de protection destinés aux 400.000 familles les plus vulnérables du Liberia.A ce stade, les Etats-Unis ont déjà consacré 100 millions de dollars à la lutte contre le virus. L'USAID a annoncé son intention de débloquer 75 millions de dollars pour augmenter en particulier le nombre de centres de traitements. L'administration Obama a par ailleurs demandé au Congrès le déblocage de 88 millions de dollars supplémentaires. Le vote, dont l'issue favorable semble acquise, devrait avoir lieu cette semaine. Sur ce total, 30 millions seront consacrés à l'envoi de matériel et d'experts sur le terrain et 58 millions au développement de traitements et de vaccins.
Réponse collective insuffisante
Il n'existe actuellement aucun médicament ni vaccin homologué contre Ebola. Un vaccin expérimental, efficace sur des singes, fait l'objet d'un essai clinique depuis début septembre aux Etats-Unis. Si les résultats sont probants, il pourrait être prêt avant fin 2015.Plus de 100 experts des CDC se trouvent sur le terrain en Afrique de l'Ouest et nombre d'autres sont mobilisés sur l'épidémie à Atlanta. Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence demain jeudi sur l'épidémie. L'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power, qui préside le Conseil en septembre, a précisé que Washington souhaitait que cette réunion débouche sur "des engagements concrets". "Nous pouvons contenir l'épidémie et il faut éviter de céder à la panique (...) mais notre réponse collective n'a pas été suffisante", a-t-elle affirmé, soulignant qu'il était très inhabituel que le Conseil, chargé de veiller à la paix et à la sécurité internationales, se saisisse d'un dossier de santé publique. Le président américain avait annoncé il y a une semaine que les Etats-Unis enverraient des moyens militaires, tout en restant évasif sur leur ampleur. Depuis cette annonce, le Pentagone n'avait dévoilé aucun projet de taille autre qu'un hôpital de campagne d'une capacité de 25 lits qui doit être envoyé au Liberia. "Sans un accroissement massif des ressources sous forme de lits d'hôpital, de personnel et d'équipements, nous ne serons pas en mesure de contrôler la situation", estimait il y a quelques jours, dans un entretien à l'AFP, le docteur Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID)."Nous devons faire quelque chose sur une échelle plus grande que ce que nous faisons actuellement", ajoutait-il, jugeant nécessaire "une sorte de présence militaire (...) pour leurs capacités logistiques de transport des équipements".

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