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La Presse du Jour N° 2218 du 17/9/2014

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Promotion au rang de Directeur général adjoint du MCC : Simon Pierre Adovèlandé prend sa revanche sur Yayi
Publié le jeudi 18 septembre 2014   |  La Presse du Jour


Conseil
© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente. Photo : Le president Boni Yayi.


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Simon Pierre Adovèlandé, cette pierre angulaire que le Président de la République du Bénin, Boni Yayi a rejetée a été récupérée par les Américains. Il est désormais nommé Directeur Adjoint du Millenium Challenge Corporation (MCC).
Il fait partie des cadres compétents que l’actuel Président a réduits au silence. Alors qu’il coordonnait les activités du Millenium Challenge Account (MCA), ce grand projet de plusieurs milliards de F Cfa négociés par le Général Mathieu Kérékou, il a été jeté en prison par le Dr Boni Yayi. Il aurait, selon les motifs évoqués par les «Seigneurs du régime du changement» mal géré les fonds qui ont été mis à la disposition d’une société chargée de construire des villas dans la région d’Abomey-Calavi. Cette affaire qui date de plusieurs années n’était qu’un prétexte, la face visible de l’iceberg. Derrière cet acte posé par le Chef de l’Etat se trouvaient d’autres raisons inavouées.
A l’opposée des autres cadres de son pays, Simon Pierre Adovèlandé n’a pas caché ses ambitions pour les élections présidentielles de 2011. Sa popularité montait d’ailleurs dans l’opinion publique. Et c’est pour l’empêcher de jouir de ce droit qu’on a ressuscité une vieille affaire dans laquelle l’Etat a fini par perdre les pédales. La suite, on la connait…
Juste après sa mise en liberté, Simon Pierre Adovèlandé a été contraint à l’exil. Au passage, il lui a été interdit de parler de la politique. Dans la foulée, son frère Christian Adovèlandé a été promu Président de la Banque ouest africaine de développement (Boad). Celui-ci a été d’ailleurs mis à contribution pour faire pression sur Simon Pierre Adovèlandé, qui a dû rejoindre Alabama, cet Etat Américain qu’il aime si tant. Il a été récupéré par le Togo pour sa compétence. Et par d’autres pays comme le Ghana. A ce titre d’ailleurs, Simon Pierre Adovèlandé a aidé le Togo à préparer son dossier de candidature pour l’obtention des subventions du Millenium Challenge Account. C’est du moins ce que renseignent des sources officielles. Avec cette promotion de Simon Pierre Adovèlandé au rang de Directeur général adjoint du MCC, on se demande ce que fera Boni Yayi, surtout lorsqu’on s’inscrit dans le contexte selon lequel le Bénin espère toujours un renouvellement de son second compact pour le Millenium Challenge Account ?
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Dans la vie, tout est grâce. Si Simon Pierre Adovèlandé a pu avoir cette promotion, c’est à la fois à cause de sa compétence, mais aussi de son humilité. Il a en tout cas pardonné à Yayi. Voici un petit rappel des faits qui ont ébranlé le Bénin en 2009. Devoir de mémoire oblige !
Retour sur une affaire inventée de toute pièce pour détruire un cadre compétent
Affaire Besaleel-Shelter Afrique : Simon Pierre Adovelande arrêté pour malversation
Le Coordonnateur national du programme du Bénin pour le Millenium Challenge Account (MCA), Simon Pierre Adovelande a été placé en garde à vue. Selon l’accusation l’homme d’affaires serait impliqué dans des malversations au sein d’un groupe immobilier dont il préside le conseil d’administration. Son entourage au contraire crie à la manœuvre politique. Simon Pierre Adovelande est en effet présenté comme un possible candidat à la prochaine présidentielle. Il doit être déféré devant un juge dans la journée du lundi 28 décembre.
Simon Pierre Adovelande jouit d’une notoriété certaine grâce aux actions menées à la tête du Millenium Challenge Account (MCA), le fonds américain de lutte contre la pauvreté. Pour beaucoup de Béninois, cet homme à qui l’on prête des ambitions présidentielles paraît irréprochable pour avoir obtenu la confiance des américains d’où le vif émoi suscité par son arrestation. Véritable crime économique ou intrigue sur un potentiel candidat à la présidentielle ? L’hypothèse varie d’un camp à l’autre. Selon l’accusation un audit externe aurait révélé que le groupe immobilier dont Simon Pierre Adovelande préside le conseil d’administration aurait eu des pratiques douteuses dans la gestion de prêts s’élevant à plus de 2 milliards francs CFA. Au nombre des bailleurs le FID, le Fonds de développement de l’Opep, organisation des pays exportateurs de pétrole, qui avait obtenu la caution morale du gouvernement béninois dans ce dossier. Les responsables du groupe immobilier auraient prit depuis dix-huit mois l’engagement de régulariser la situation. Après plusieurs sommations, l’accusation a dû saisir le procureur de la République pour détournement de fonds et/ou escroquerie. Des chefs d’accusations que récuse la défense. Elle estime qu’il s’agit d’une affaire strictement civile qui prend des allures pénales à des fins politiques. Pour l’heure le président du Conseil d’administration et le directeur général sont maintenus en grade à vue et doivent être présentés au procureur ce lundi 28 décembre.
(Article publiée le 28 décembre 2009 : Source RFI)
Libération de Simon Pierre Adovèlandé : La justice a triomphé de l’arbitraire au Bénin
Après 312 jours de vie dans les geôles de la prison civile de Cotonou, M. Simon Pierre Adovèlandé, ancien coordonnateur du Millénium challenge Account est désormais libre. La justice est allée à son terme avec un suivi rigoureux de la procédure. A la cassation le vendredi 5 novembre 2010, le sourire est revenu sur le visage de ses proches lorsque sa libération a été prononcée.
Depuis le jour de la Noël 2009, M. Simon Pierre Adovèlandé a été privé de sa liberté dans l’affaire qui oppose la société Betsaleel Building au Groupe Shelter Afrique auprès de qui un prêt avait été contracté pour réaliser des logements sociaux. Depuis le vendredi dernier, il est libre de ses mouvements. La décision du juge de première instance qui accorde une mise en liberté provisoire à M. Adovèlandé qui a été confirmée en appel a été renforcée en cassation. Et comme les décisions de la cassation sont sans recours et s’imposent à tous, il n’y a donc plus rien qui retient M. Adovèlandé dans les liens de la justice du moins physiquement. Il est libre même si le dossier suit son cours.
Cette décision intervenue le vendredi 5 novembre 2010 valorise à nouveau la justice béninoise au plan international, prouvant ainsi que l’on doit continuer à lui faire confiance contre l’arbitraire. Le pourvoi en cassation du camp adverse n’a pas prospéré. Et la détention préventive de M. Adovèlandé s’arrête à ce niveau. Ceux qui espéraient le voir croupir dans les liens de la justice jusqu’aux élections présidentielles de mars 2011 doivent maintenant se mordre les doigts. La justice a triomphé de l’arbitraire. Une liberté qu’il doit en premier à ses avocats dont Me joseph Djogbénou. Ce dernier a usé de tout son talent de juriste pour sortir son client de cette situation, mais par deux fois, il s’est heurté à la volonté manifeste de certains de ne pas voir Pierre Adovèlandé libre. Malgré les acrobaties faites pour donner un caractère strictement économique à ce dossier, ceux qui savent observer ont compris. Le gouvernement aussi semble avoir finalement compris. En effet comme nous l’avions déjà démontré, il y a quelques semaines dans l’une de nos parutions, la candidature annoncée de Simon Pierre Adovèlandé, au rendez-vous de 2011 ne devrait normalement pas trop inquiéter le camp Yayi par rapport à son électorat du septentrion. L’homme peut certes glaner quelques voix dans cette région, mais pas véritablement au point d’inquiéter Yayi. Le problème principal qui reste est celui du camp religieux des évangélistes. A ce niveau, l’ancien coordonnateur du Mca est et demeure très influent. Mais cela ne veut pas non plus dire que cette influence est telle qu’il faille le neutraliser. L’essentiel est que les Béninois peuvent faire toujours confiance à leur justice. Simon Pierre Adovèlandé est enfin libre.
(Euloge Badou : In La Presse du Jour du 8 novembre 2012)
Réélection de Boni Yayi : Les dessous de la lettre de Pierre Adovèlandé à Yayi
Le Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi, réélu Président de la République après le premier tour de l’élection présidentielle du 13 mars 2011 et investi dans ses fonctions le 6 avril 2011, comme le stipule la Constitution du 11 décembre 1990, continue de recevoir des lettres de félicitation. La dernière en date et qui a retenu l’attention du peuple béninois est celle qui lui a été adressée par M. Pierre Simon Adovèlandé, ancien Coordonnateur national de Mca-Bénin jeté en prison pendant des mois dans une affaire de présumé détournement de fonds publics. Que cache cette lettre de félicitation ? C’est la question que de nombreux Béninois se posent aujourd’hui…
M. Pierre Simon Adovèlandé se dit prêt à accompagner le Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi, dans la réussite de son second mandat. Selon les termes de la lettre de félicitation qu’il lui a adressée le 2 avril dernier, soit quatre jours avant la cérémonie de prestation de serment, M. Simon Pierre Adovèlandé a mentionné qu’il prie que l’Eternel Jéhovah inspire le Chef de l’Etat dans les choix stratégiques à faire face aux nouveaux défis qui se présenteront au cours de cette nouvelle saison, afin qu’au terme de ce nouveau mandat, nous puissions rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits dans nos vies et pour notre pays. Pour M. Simon Pierre Adovèlandé, le développement économique et social de notre pays que le Président Boni Yayi a amorcé avec succès au cours de son premier mandat sera poursuivi et renforcé par leurs efforts communs. Pour le commun des Béninois, il apparait très surprenant que M. Simon Pierre Adovèlandé envoie une lettre du genre au Chef de l’Etat après l’humiliation qu’il a subie dans l’affaire Schelter Afrique pour laquelle il a passé plusieurs mois derrière les barreaux de la prison civile de Cotonou. Certains n’ont d’ailleurs pas hésité à mettre en doute l’authenticité de cette lettre. Mais la vérité est là. L’auteur de cette lettre de félicitation qui bouleverse les esprits est bel et bien Simon Pierre Adovèlandé. Et selon certains de ses proches, cette lettre a une histoire. Par cette lettre, ont-ils expliqué, M. Simon Pierre Adovèlandé a voulu démontrer au monde entier qu’il est un vrai chrétien, celui qui pardonne à l’autre ses péchés. «Certes, c’est avec le régime de Boni Yayi que notre frère a connu les réalités de la prison. C’était un 25 décembre, jour de la nativité. Malgré les interventions, il y a séjourné pendant des mois. Les démarches qui ont été menées pour qu’il puisse jouir d’une liberté provisoire ont été chaque fois bloquées par l’ex-Procureur général de la République qui est aujourd’hui en prison et qui ne sait pas quand est-ce qu’il sera libéré. Aujourd’hui, notre frère a recouvré sa liberté malgré les relances que Me Sadikou Alao a eu à faire autour du dossier Schelter Afrique pour lequel notre frère a été jeté en prison. Tout est grâce dans la vie. Et celui qui ne pardonne pas à son prochain ne croisera jamais la grâce de Dieu. La lettre de félicitation de Simon à Boni Yayi doit être vue sous ce prisme-là», a indiqué l’un de ses frères qui a voulu garder l’anonymat. Seulement, dans l’opinion publique, ces arguments ne semblent pas convaincre. Pour beaucoup de Béninois, le fait que Simon Pierre Adovèlandé pardonne à tous ceux qui l’ont offensé ne l’absout pas de répondre devant la justice quant à ce qui lui est reproché dans l’affaire Schelter Afrique dont les intérêts sont défendus par Me Sadikou Alao. Du chemin reste donc à faire pour celui qui s’est empressé de féliciter Boni Yayi alors que l’affaire Schelter est pendante devant la justice.

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