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Le Matinal N° 4434 du 17/9/2014

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Polémique autour de la construction d’une bretelle dans le Mono: Les cadres de Bopa soutiennent Nago
Publié le jeudi 18 septembre 2014   |  Le Matinal


Assemblée
© Autre presse par DR
Assemblée nationale du bénin
Photo: Mathurin Nago, Président de l’Assemblée Nationale


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Les partisans du président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, n’entendent pas démordre face aux attaques contre leur leader. Mercredi 17 septembre 2014, ils ont fait une sortie médiatique au Codiam à Cotonou pour apporter la réplique. Selon eux, beaucoup de diatribes ont été déversées sur Mathurin Nago.

« Chers amis de la presse nationale et internationale !

Le comité d’organisation de la présente conférence vous remercie pour votre si grande mobilisation suite à son appel.
Nous voulons, ici, déjà bien signifier que l’objectif de cette conférence de presse n’est pas de donner une réponse à ceux qui, à corps et à cri, se sont levés contre le développement de notre commune. Nous voulons rétablir les faits dans leur contexte et apporter quelques clarifications pour situer les uns et les autres.
Le dimanche 31 août dernier, vous avez suivi les propos du président de l’Assemblée nationale répondant aux préoccupations des cadres de la commune de Bopa interpellés eux aussi par les populations sur les problèmes de développement.
La construction de la bretelle de Bopa n’est qu’un exemple patent parmi tant d’autres des cris de désarroi des populations de la Commune à l’endroit du Président de l’Assemblée Nationale. Mais sur cette question de la bretelle, il a bien précisé, dans sa réponse à nos questions, toutes les démarches personnelles menées, dans le silence des frustrations, de la confiance à la parole donnée et de l’engagement pris. Dans la recherche permanente de la cohésion d’équipe, il a opté pour le dialogue et la négociation, attirant l’attention de qui de droit sur les conséquences du non réalisation de l’ouvrage pour lui et pour le régime du changement et de la refondation.

Mais ne pouvant plus continuer de servir le discours d’apaisement à ses sœurs et frères de la commune, le président Mathurin Coffi Nago s’est vu moralement obligé de lever un coin de voile sur les indignations qu’il subit dans le système du pouvoir dont il est l’un des ardents artisans. Les enregistrements de ses propos existent et peuvent témoigner de ce qu’à aucun moment, il n’a dit avoir rompu avec la mouvance présidentielle ou qu’il se désolidarise des actions du président de la République. Il a bien souligné qu’il continuera à travailler dans le bien, la sincérité, la vérité et la légalité pour le Bénin.
Vous avez suivi le lendemain, dans la presse, les sorties d’explication tous azimuts organisées par le Gouvernement et le meeting de la honte de Bopa du Jeudi 5 septembre 2014 et tout ce qui a suivi.

Chers amis de la presse nationale et internationale !
Quelle artillerie, quelle animosité, quelle férocité, quel cannibalisme n’a-t-on pas noté dans la réplique, comme si cette affaire se passait entre deux ennemis de vieille date ou deux rivaux politiques. Aucune Béninoise, aucun Béninois, ni même le président de l’Assemblée nationale ne pouvait s’attendre à une riposte aussi cinglante et violente à un ami, à un président de l’Assemblée nationale, à un soutien de taille du pouvoir, qui, dans un passé récent, a su sauver des intrigues politiciennes, la fonction de président de la République dont la grandeur et la noblesse allaient être bafouées.
Le caractère violent, amer, mensonger et gratuit de la réplique ne laisse-t-il pas croire que la haine se nourrissait depuis un bon moment ?
La présente occasion nous offre l’opportunité de remercier les milliers de Béninoises et de Béninois qui, par téléphone, visite à domicile, animation d’émissions radiophoniques ou télévisées, etc. ont apporté leur soutien au président de l’Assemblée nationale. Il trouvera lui-même la forme et le moment pour leur exprimer de vive voix ses gratitudes.

Chers amis de la presse !

Vous avez tout vu. Vous avez tout entendu.
La qualité des personnes choisies pour exercer la basse besogne payée au comptant avant le meeting indique bien qu’il s’agit d’un complot dont les prémisses remontent bien plus longtemps.
Beaucoup de diatribes ont été déversées sur le président Nago devant des populations prétendument assimilées à celles de la commune de Bopa alors qu’elles ont été conviées et transportées à coup d’argent de bien plus loin. Des mensonges, des élucubrations stériles aux allures scéniques sont montés de toute pièce pour vilipender et salir l’honneur d’une seule personne de manière à le déstabiliser et à l’empêcher de continuer le combat pour le développement de la nation béninoise.
Revenons sur certains des faits et propos qui ont agité la commune de Bopa dans cette période.

1- De l’organisation de la rencontre du 31 août 2014

S’agissant de la rencontre du 31 août 2014, nous voulons préciser que l’initiative de la rencontre est venue de nous cadres de la commune de Bopa souvent interpellés par les populations sur les problèmes qui minent le développement de notre commune. Nous pensons en avoir le droit et le devoir de manifester notre indignation à notre grand-frère qui, de surcroit, est notre député. Aucun texte légal ne nous l’interdit ou ne lui interdit de nous répondre.

2- Des élections communales de 2008 et des élus de Bopa

Il est heureux de savoir aujourd’hui que les élus qui dirigent la commune de Bopa ont été élus sur la liste Fcbe confectionnée et défendue devant les électeurs par le président Mathurin Coffi Nago et son équipe de campagne. Mais, très tôt, vous avez vu comment certains parmi eux, une fois élus, pour des raisons de cupidité, ont tourné dos au président Nago. Eux aussi osent parler de trahison. Vous avez vu et entendu comment ce meeting a montré les limites humaines face à l’argent pendant que ce qui fait le problème est bien le développement de la Commune qu’ils dirigent depuis plus de cinq ans. Curieusement, ils ont eu le renfort éhonté et bien monnayé d’autres élus d’autres Communes du Mono. Ceux-ci au moins ont étalé avec fierté des acquis de développement qu’ils ont pu tirer de leur soutien au pouvoir. Il est triste de savoir que certains des élus de Bopa dont le premier d’entre eux, quant à eux, fiers de
végéter dans la paresse et le fonctionnariat dans l’insouciance totale des problèmes réels de développement de la Commune n’avaient rien à citer comme acquis. Ils passent leur temps à solliciter la manne des ‘’fortunés’’ pour se donner une étoffe et un espace politique. Nous sommes curieux de savoir ce qui a pu leur arriver ce jour-là. Du moins, nous le savons très bien : ce sont la jalousie, la haine, aveugle, la cupidité, la gourmandise qui amènent à ces genres de prise de position.

3-Des Législatives de 2011

Il est facile pour certains de dire qu’ils ont donné leur voix pour faire élire le président Mathurin Coffi Nago en oubliant qu’ils viennent juste d’arriver à la politique. Ils n’y étaient pas en 1995 lorsque le président Nago a été, pour la première fois, élu député à l’Assemblée nationale à la deuxième législature de l’ère du Renouveau démocratique. Il ne l’avait pas été grâce à la démission d’un quelconque titulaire, mais grâce à son mérite personnel. Ceux qui parlent n’ont pas connu les luttes politiques des communales de 2002 et 2008, des législatives de 2007. Fraichement venus à la politique, ils pensaient qu’il suffisait d’inonder d’argent le terrain pour enlever le vote des populations.
En 2011, des circonstances ont obligé à positionner certains ‘’fortunés’’ sur la liste Fcbe que conduisait le Président Nago. Les résultats sortis des urnes sont là et très parlants de ce que l’argent ne peut plus continuer à acheter la conscience des populations, sinon la liste Fcbe n’aurait pas été battue dans l’arrondissement central de Houéyogbé que prétendaient contrôler les colistiers du président Nago. Qui pouvait croire aussi que la liste n’ait pu passer facilement dans la commune de Lokossa sur laquelle misaient des arrivistes politiques soutenus et financés de très haut. Où ont-ils trouvé les voix pour faire élire le président Nago ? Ce n’est certainement pas dans le bureau de vote installé devant leur propre devanture où ils ont été lamentablement battus par la liste adversaire. La campagne a ses règles que l’argent ne connaît pas.
Nos amis n’ont qu’à vite changer de combat pour s’occuper de leur commune plutôt que de venir s’agglutiner sur la Commune de Bopa comme des mouches sur du miel, non pas pour soutenir son développement mais pour servir de main d’œuvre fortement payée à ceux qui ont intérêt à maintenir un climat de tension et de division dans la Commune de Bopa pour le seul but de nuire à un seul homme. Dans tous les cas, le président Nago est toujours prêt à les accueillir pour qu’ensemble nous menions le seul combat qui vaille, celui du développement de notre Commune et de notre région. Ceux qui nous divisent font déjà évoluer allègrement le développement de leur région. Nos frères n’ont qu’à se décider à voir et ils verront lorsqu’ils laisseront la voix facile de l’argent et de la voracité.

4- De la position du président dans son soutien à la mouvance présidentielle et au chef de l’Etat

Le meilleur soutien à la mouvance présidentielle et au chef de l’Etat est de dire la vérité lorsque les circonstances l’exigent, et c’est dans cette posture que s’inscrit le Président Mathurin Coffi Nago en réaffirmant publiquement, après l’avoir à qui de droit, à plusieurs reprises, qu’il continuera d’accompagner le Gouvernement et son Chef, mais dans le bien, la vérité, la sincérité et la légalité quoi qu’en disent les chiens de garde et les prestataires de service politiques.

5- De la soi-disant rencontre des jeunes et des sages tenue à Bopa le dimanche dernier

Cette réunion a été organisée dans la même logique que celle des Maires prestataires de service du jeudi 5 septembre 2014. Elle s’est caractérisée par trois choses essentielles :
- Le mensonge adressé à nombre de populations (femmes) dans la salle désespérément vide que ‘’ c’est le président Nago qui les invitait pour répondre à ses détracteurs’’
- La militarisation à outrance des lieux (intérieur et extérieur) de la réunion grâce aux instructions fermement données de très ‘’haut’’ aux forces militaires et paramilitaires. Même le ‘’prestataire de service en chef’’ chargé de lire la déclaration qui leur a été dictée était encadré par des gendarmes/policiers pour des gens qui se prétendent ressortissants et populations, cela parait bien curieux.
- Cette réunion, comme celle du jeudi 5 septembre 2014, reste commanditée à coup de plusieurs millions fraichement déversés ce jour-là.
Mais comme pour attester que les remords gagnent déjà les rangs de bons nombres de ‘’prestataires de service politique ’’qui se sont livrés à ces basses besognes, certains d’entre eux qui ont organisé et dirigé la réunion du 14 septembre 2014, sont allés chercher tout juste après leur réunion, du renfort auprès de quelques personnalités résidant dans la commune voisine de Houéyogbé pour qu’elles les accompagnent cette même nuit, auprès du Président Nago pour lui demander pardon pour tout ce qu’ils pu dire et faire

6- Des problèmes de développement

Voici quelques problèmes de développement encore visibles dans la commune
- Situation de deux modules classe à Médétogbo et à Agbodji
Ces deux modules de classe ont été décoiffés en août-septembre 2009 à l’approche de la rentrée 2009-2010 par un entrepreneur venu dans la région pour ce faire sur ordre du gouvernement sans qu’aucun problème n’ait été signalé sur ces infrastructures. Depuis 5 ans, ces travaux de réfection n’ont pas été réalisés malgré les différentes interventions du député ressortissant de la région. Les résultat aujourd’hui sont et se listent en termes de dégâts, murs lézardés, charpentes dégradées, portes et fenêtres en voie d’altération.
Pourtant, l’autorité communale ne s’en est jamais ému.

7- De l’état actuel de la bretelle de Bopa

Nous invitons le Gouvernement à faire achever les travaux de la construction de la bretelle qui a tellement retenu son attention.
Je vous remercie pour votre attention

Fait à Cotonou le 17 septembre 2014

Le comité d’organisation
MY JOB.

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