La communauté internationale a célébré, mardi 16 septembre dernier, la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone sur le thème "protection de la couche d’ozone : la mission se poursuit". A cet effet, le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki Moon, s’est adressé aux Etats membres de l’Organisation.
Par Didier Pascal DOGUE
Pour Ban-Ki Moon, le Protocole de Montréal relatif à la réduction ou à la suppression des substances qui appauvrissent la couche d’ozone dont il est admis qu’il constitue l’un des traités environnementaux les plus largement acceptés de l’histoire, prévoit des contrôles juridiquement contraignants sur la production et la consommation nationales de substances appauvrissant. Il a atteint l’objectif de ratification universelle avec 197 pays. Ainsi, pour le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, des découvertes scientifiques récentes montrent l’importance du Protocole de Montréal. S’il n’existait pas, a-t-il admis, les niveaux atmosphériques des substances appauvrissant la couche d’ozone auraient pu décupler d’ici à 2050. Une action concertée, relève Ban-Ki Moon, a permis de prévenir des millions de cancer de la peau. Par ailleurs, le Protocole de Montréal, a-t-il retenu, a notablement contribué à la lutte contre les changements climatiques. Sur cette base, rappelle-t-il, de nombreuses substances appauvrissant la couche d’ozone étant de puissants gaz à effet de serre, ont notablement baissé d’intensité. «Les changements climatiques touchent les populations, les économies et les écosystèmes partout dans le monde. Nous nous devons d’agir pour réduire cette menace avec la même cohésion que celle dont nous faisons preuve dans la lutte contre le danger de l’appauvrissement de la couche d’ozone», a encore fait remarquer le secrétaire général de l’ONU.«Inspirons-nous des mesures que nous avons prises pour protéger la couche d’ozone», conseille-t-il. Le Protocole de Montréal a montré, selon lui, que quand elle agissait résolument, la communauté internationale y compris le secteur privé pouvait obtenir des résultats porteurs de transformation pour le bien de tous. C’est la raison pour laquelle il a invité la communauté internationale à tirer les enseignements de cet exemple et à les appliquer à la tâche urgente consistant à relever les défis posés par les changements climatiques.A titre de rappel, a poursuivi Ban-Ki Moon, la planète se mobilisait, il y a vingt cinq ans, pour enrayer l’appauvrissement de la couche d’ozone atmosphérique qui protège la terre des rayonnements nocifs provenant de l’espace. On considère à l’heure actuelle, selon le secrétaire général de l'ONU, que la couche d’ozone a de bonnes chances de se reconstituer dans les prochaines décennies.