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Le Matinal N° 4434 du 17/9/2014

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Transfert de l’Université koweitienne à Comè:Réveil tardif du groupe Task-Force
Publié le vendredi 19 septembre 2014   |  Le Matinal




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A travers une conférence de presse donnée à la maison des jeunes de Djègan- Kpèvi, le groupe Task-Force rend responsable les maires Moukaram Océni de Porto- Novo et Saka Yaya d’Adjarra de la perte du projet de la construction de l’université intégrée de Koweït à Porto-Novo. Mais en réalité, ce groupe serait sous informé des vrais raisons de cette délocalisation à Comè dans le Mono. Avec cette dénonciation, beaucoup se demandent où était ce groupe pendant que ce changement de site s’opérait.


« Nous ne saurions fermer cette page de l’histoire sans inviter les uns et les autres, à la réflexion et à l’analyse, mais surtout à la vigilance accrue face à tout projet de développement concernant l’Ouémé et le Plateau. Notre devoir de contrôle citoyen nous y invite en permanence et exige de nous que nous dénoncions, chaque fois que cela est nécessaire, tout acte d’irresponsabilité de nature à plomber le développement de notre ville-capitale (…) Les premiers responsables de la perte, par Porto- Novo et la région Ouémé-Plateau, de l’Université intégrée de Koweït sont donc connus : il s’agit des élus municipaux des communes de Porto- Novo et d’Adjarra ». C’est en ces termes que le conférencier Padonou Djidjoho rend responsable les maires Moukaram Océni de Porto- Novo et Saka Yaya d’Adjarra. Ainsi, le conférencier va rappeler la genèse de ce projet que les autorités municipales et communales des deux communes dans leur viseur n’ont pas pu sauver pour participer au développement de Porto- Novo et de la région Ouémé/Plateau. Pour Task-Force, le maire Océni n’a pas voulu laisser 100 ha pour une telle infrastructure ni prendre un arrêté dans ce sens. Mais, il annonce plutôt une réduction de 50 ha par acte de donation sur décision du conseil municipal. Quant au maire Yaya Saka, il a voulu s’assurer que l’infrastructure sera baptisée université d’Adjarra avant qu’il d’accorder 50 ha complémentaires à Porto- Novo.

La mairie dénonce une sous-information du Task-Force

Selon les informations recoupées à l’hôtel de ville de Porto-Novo, la municipalité a entièrement joué sa partition pour ce projet. Et l’Agence des Musulmans africains chargée d’exécuter ce projet pourra témoigner cela. En effet, l’exigence de cette agence était d’obtenir un domaine de minimum 100ha d’un seul tenant dans une zone entièrement viabilisée, au bord d’une route inter-état. La ville de Porto- Novo a mis à leur disposition un domaine de 50ha, dont elle est sûre que c’est hors d’une réclamation de propriété privée, c’est-à-dire une réserve propre de la ville. C’est ainsi qu’un domaine de Lokpodji a été identifié et la mairie s’est engagé dans une négociation avec la Commune d’Adjarra pour qu’à deux, elles puissent honorer cet engagement. Mais à la grande surprise des uns et des autres, l’agence en question va déclarer la zone de Lokpodji, zone inondable presque 6 mois sur 12. Selon certains observateurs, créer actuellement une polémique autour de la construction de cette université à Comè dans le Mono est inutile. Et ceci, parce que Comè est dans le Bénin et surtout le Bénin n’a pas perdu ledit projet. N’est- ce pas alors une manipulation qu’agite ce groupe pour faire croire aux populations de Porto- Novo et d’Adjarra, que ce sont les maires qui sont responsables de cette perte de l’Université pour leurs communes ?

Thobias G. Rufino
(BrOuémé/Plateau)

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