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Fraternité N° 3996 du 19/9/2014

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Arnaques de toutes sortes sur les populations : Des responsables de sociétés fictives arrêtés, d’autres recherchés
Publié le vendredi 19 septembre 2014   |  Fraternité


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Depuis la semaine dernière, deux responsables de sociétés fictives sont mis aux arrêts pour escroquerie. Présentés au procureur de la République, ils ont été placés sous mandat de dépôt. En effet, ces individus dont les sociétés n’ont aucune existence légale collectent 5000 FCfa auprès des motocyclistes aux fins de les aider à immatriculer leur moto. Ce prix ainsi fixé aux motocyclistes pour une opération qui officiellement coûte 3900 FCfa pour ceux dont les motos disposent de leur douane, vise d’après ces arnaqueurs qui font office d’intermédiaire entre la Direction générale des transports terrestres (Dgtt) et les motocyclistes à leur éviter toutes sortes de tracasseries. Et ceux dont les motos ne disposent pas de douane et qui croyaient à une aubaine ont mordu à l’appât de ces escrocs facilement identifiables avec des enseignes comme « Faites vos immatriculation ici ». Mais avec le temps et las d’attendre leur immatriculation, certains clients de ces sociétés fictives qui ont pris le soin de prendre des reçus, ont porté plainte. La Brigade d’investigation et de recherche de la police nationale, s’est saisie de l’affaire et deux responsables de ces dits sociétés de facilitation d’immatriculation sont, depuis la semaine écoulée, sous les barreaux.
Icc fait des émules
Toujours en ce qui concerne des sociétés fictives qui escroquent les populations, il y a d’autres responsables avec des modes opératoires différents de ceux actuellement arrêtés. Ils sont activement recherchés. En ce qui concerne ces derniers, ils opèrent dans les zones rurales. En effet, ces arnaqueurs qui distribuent, de village en village, des prospectus, proposent aux paysans de leur prendre leur récolte, d’aller le leur vendre en ville et après six mois, de leur payer trois fois le prix normal des produits livrés. Ainsi, pour un sac de maïs qui devrait être vendu à 16 000 FCfa, il est proposé aux paysans d’attendre six mois pour encaisser 48 000 FCfa. Bien évidemment après six mois, les paysans n’ont eu leurs yeux que pour pleurer. C’est dire que les arnaqueurs ne manquent pas d’ingéniosité. Heureusement que par rapport à ces individus qui n’ont rien d’autre comme soucis que de truander les populations, la hiérarchie policière a, d’ores et déjà, pris ses responsabilités. Des instructions ont été données et il est à espérer que d’ici quelques jours, les forces de sécurité qui ont déclenché la traque de ces personnes sans foi ni loi puissent davantage rassurer les populations qui ne demandent qu’à être protégées.

Isac A. YAÏ

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