"Après eux, c’est nous " la réponse de Karim Rafiatou au slogan "Après nous, c’est nous" des cauris au pouvoir #aCotonou

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"Après eux, c’est nous " la réponse de Karim Rafiatou au slogan "Après nous, c’est nous" des cauris au pouvoir

Publié le jeudi 25 septembre 2014 | 24 heures au Bénin

© Autre presse par DR
Rafiatou Karimou, présidente des femmes ‘’Baromètres de la démocratie’’

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- 22/9/2014

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Activités des partis politiques

La présidente des femmes ‘’Baromètres de la démocratie’’, Rafiatou Karimou et son staff ont fait le procès du régime Yayi devant un nombre impressionnant de femmes de la vallée de l’Ouémé, lors d’un meeting. C’était hier mercredi 24 septembre 2016 à la maison des jeunes de la Commune d’Adjohoun en présence de l’ancien ministre de la Communication, Gaston Zossou et de l’Honorable Sacca Fikara.

« Après eux, c’est nous… ». C’est le slogan de ralliement en réplique à celui des Fcbe : ‘’Après nous, c’est nous’’ que la présidente des femmes ‘’Baromètres de la démocratie’’, Rafiatou Karimou a lancé hier à Adjohoun devant des milliers de femmes de la vallée de l’Ouémé venues écouter le message de son organisation. Elle avait à ses côtés, l’ex-députée, Béatrice Lakoussan, l’ancienne ministre de l’Economie et des finances, Adidjatou Martys, l’ancienne ministre des Transports, Christine Omichessan et plusieurs femmes leaders de l’organisation. Pour Rafiatou Karimou, on ne connaît le successeur du roi de son vivant pour soutenir qu’après Yayi, c’est une autre classe politique qui prendra les rênes du pays.
Ainsi, à travers des chants et slogans hostiles au régime du Président Boni Yayi, elle a peint en noir le bilan du Gouvernement sur plusieurs sujets d’actualité. Tout d’abord, elle s’est insurgée contre la portion congrue accordée aux femmes dans le dernier remaniement ministériel contrairement aux promesses à elles faites par le Chef de l’Etat.
Pour elle, le Président Boni Yayi devrait faire conscience à la gente féminine comme ses prédécesseurs.
« Le Président Yayi Boni ne rate aucune occasion pour nous flatter, nous femmes et de nous proclamer son grand amour. Mieux, il a promis de nommer dans les Gouvernements qu’il forme, au moins 30% de femmes…Mais voilà, dans les Gouvernements successifs que lui nomme, la part des femmes se rétrécit comme une peau de chagrin ; le tout dernier ne compte que 4 femmes sur 27 ministres, soit 14,81. La déception est totale dans le rang de toutes les femmes, qu’elles soient de la mouvance, de l’opposition ou simplement de la Société civile… », s’est-elle désolée.
Dénonçant le report sine die des élections municipales, communales et locale, la présidente des Femmes ‘’Baromètres de la démocratie’’ a déclaré que la tenue à bonne date des élections est un indice majeur d’appréciation de la bonne santé d’un processus démocratique.

« Tout se passe comme si, quelque part, il se trame un complot visant à paralyser les institutions de la République, les unes après les autres. Face à cette situation, ne pourrait-on envisager que l’Assemblée nationale vote une loi qui abroge celle qui subordonne l’organisation des élections à l’utilisation de la Lépi actuelle, qu’une liste électorale consensuelle pour les élections prochaines, quitte à reprendre la correction de la Lépi plus tard, dans de bonnes conditions. Restons vigilants et mobilisons-nous contre les manœuvres qui viseraient à liquider le processus démocratique pour lui substituer une autocratie qui serait dite dictature de développement… », a déclaré, Rafiatou Karimou.

Poursuivant son réquisitoire contre le régime en place, elle a dénoncé les balades et meetings de remerciements des ministres. Selon elle, cette pratique est une dévalorisation de la fonction ministérielle.

« Les ministres, hauts fonctionnaires nommés pour servir la Nation, ont pour tâche fondamentale, la coordination de l’étude technique des solutions à apporter aux problèmes du pays… », a-t-elle souligné. Au total, Rafiatou Karimou a appelé le peuple béninois à la vigilance.

Soutiens

L’honorable Sacca Fikara a apporté son soutien aux femmes ‘’Baromètres de la démocratie’’. « Nous traversons une période difficile. Le Pouvoir actuel a cassé notre pays sur tous les plans. Il y a des règles de gestion de la chose publique. Nous sommes à plus de 300 milliards de bons de trésor. Il est impossible que Yayi reste. Il partira, le 06 avril 2016… », a-t-il déclaré. Il a été soutenu par l’ancien ministre, Gaston Zossou qui a gardé la dent dure contre le Pouvoir en place.

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