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Lutte contre la corruption en Afrique : Les normes internationales et instruments juridiques passés en revue
Publié le mercredi 5 juin 2013   |  aCotonou.com


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Atelier régional sur la lutte contre la corruption
Lundi 5 Avril 2013, Hotel Azalai, Cotonou : L`Ambassade des Etats-Unis initie une formation sur les instruments juridiques de lutte contre la corruption Photo : M. Arnoux-Gilles Agboton, Représentant le Ministre de la Justice, à l’ouverture du séminaire et M. Michael A. Raynor, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin


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« Les moyens légaux et la pression de la société civile en matière de lutte contre la corruption et les crimes organisés », c’est le thème autour duquel se tient depuis Lundi un atelier régional à l’intention de participants du Bénin, du Togo, du Niger, du Burkina Faso et du Sénégal. Cette rencontre organisée par l’Ambassade des Etats-Unis au Bénin et qui se tient jusqu’au 7 Juin prochain à l’Hôtel Azalai de Cotonou, a pour but de passer en revue les normes internationales et les instruments juridiques légaux utilisés dans la lutte contre la corruption et les crimes transnationaux organisés.

Durant les travaux, les participants recevront entre autres, une assistance technique pour se doter de connaissances et de compétences appropriées afin de mieux enquêter et de mieux poursuivre les infractions et délits de corruption publique.
A l’ouverture de l’atelier, l’ambassadeur des Etats Unis près le Benin M. Michael A. Raynor,
a déclaré que la volonté politique est un élément essentiel pour relever les nombreux défis auxquels les pays africains font face en matière de lutte contre la corruption. « Selon l’Union Africaine, l’Afrique perd chaque année plus de cent quarante-huit milliards de dollars du fait de la corruption. Ce chiffre correspond à vingt-cinq pourcent du produit intérieur brut de l’Afrique. La corruption augmente de vingt pourcent, le coût des produits et des denrées de première nécessité en Afrique », a expliqué M. Raynor. L’Ambassadeur Américain ajoutera que le coût de la corruption ne se mesure pas seulement en termes de gaspillage de milliards de dollars ou en termes de détournement de deniers publics. Il explique que le tribut payé à la corruption se traduit par le manque ou l’inexistence d’hôpitaux, d’écoles, d’eau potable, de routes et de ponts qui auraient pu être construits avec l’argent détourné et qui auraient certainement changé le destin de nombreuses familles et communautés.
A la fin de cet atelier, les participants auront acquis les connaissances nécessaires pour traiter des dossiers de corruption dans le secteur public, élaborer un plan d’investigation, être capables de collecter et de sécuriser des preuves documentaires et celles issues de témoignages.



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