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Le Matinal N° 4441 du 26/9/2014

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Traitement de la déclaration du Chef de l’Etat: La Haac définit la conduite à tenir
Publié le lundi 29 septembre 2014   |  Le Matinal


Le
© Autre presse par DR
Le président de la Haute autorité de l`audiovisuel et de la communication (HAAC), Théophile Nata


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Les conseillers de la 5ème mandature de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac) ont eu une séance avec les responsables des médias. Une rencontre d’urgence qui vise à repréciser les principes déontologiques suite aux écarts notés dans le traitement de la récente déclaration du chef de l’Etat à Boko.


L’exercice était vu au début comme une forme d’audition voilée sermon. Mais à l’arrivée, les responsables des médias ont sans doute apprécié la démarche. Dans une ambiance relativement détendue, les partenaires en présence ont revisité les textes déontologiques et pris des options allant dans le sens de l’apaisement de la tension. Pour le Président de la Haac, la première séance de prise de contact d’échange avec les responsables était prévue pour se tenir en octobre. Mais l’actualité de Boko obligeant, les conseillers ont tenu à éteindre le feu suscité par les vagues de réactions larvées ‘’déversées’’ dans la presse. Cette rencontre pratiquement improvisée était inspirée par une démarche déontologique. Le Bénin, affirme le Président de la Haac, emprunte les sentiers critiques des échéances électorales et il est du devoir de la presse d’aider à calmer les passions. Le choix des mots dans les débats et les écrits, la rigueur dans le traitement des informations doivent converger, ajoute-t-il, dans le sens de l’apaisement et de l’appel à l’unité et à la solidarité. Les échanges ont duré des heures, mais à l’arrivée, responsables des organes et conseillers à la Haac sont convenus du minimum pour une presse plus responsable. Les professionnels des médias pris pêle-mêle au sortir de la rencontre ont apprécié l’initiative. Ils ont, pour la plupart, exprimé leur disponibilité à suivre la ligne tracée ensemble par les conseillers. Il faut par ailleurs souligné qu’ils n’ont manqué de souligner la gravité de la déclaration. Pour eux, il fallait une réaction appropriée.

HA

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