C'est la nouvelle qui défraie la chronique depuis hier. Les parcs gros porteurs de Charles Toko, président directeur général du groupe de presse ''Le Matinal'', installés à Malanville au nord Bénin et à la frontière de Sèmè-Kraké sont fermés depuis hier, pour des raisons inconnues jusque là.
Charles Toko serait-il victime de la ligne éditorial de de ses organes de presse qui selon certaines langues, ne serait pas favorable au régime en place ? C'est la question qui revient depuis hier sur toutes les lèvres. Le parc gros porteurs de l'opérateur économique et Président Directeur Général du groupe de presse ''Le Matinal'', Charles Toko, est mis sous scellé à Malanville au quartier Boudjécalé. Les raisons de cette fermeture restent pour l'heure inconnues du grand public. Un de ses proches contacté raconte que '' très tôt dans la matinée de ce mercredi, une horde d'hommes en uniforme est descendue sur le parc. Sans aucune explication, ils ont exigé la fermeture pure et simple des locaux, pour des motifs non encore élucidés. ''Une nouvelle très surprenante'', martèle le proche du PDG qui précise : '' personne n'arrive à me donner les vraies raisons de la situation''.
Du côté de Sèmè Podji, sur un autre parc de gros porteurs du même opérateur économique, un remue ménage a été également observé. Une forte délégation de militaires avec à leur tête le Directeur général de la douane, est descendue sur les lieux, pour disent-ils, s'enquérir des conditions de travail sur le parc. Entre autres questions au gérant des lieux, ils ont demandé le contenu du contrat portant sur l'exercice de l'escorte qui lie la société à l'Etat béninois. Mais aux dernières nouvelles, on apprend que ce parc également a été fermé par les hommes en uniforme. En attendant de connaitre les vrais raisons de ces fermetures, les polémiques vont bon train…
